du 3 au 10 avr. 2025
Dans une oasis végétale du 15ème arrondissement de Paris le Théâtre Silvia Monfort, dirigé par Ninon Leclère et Jean-Baptiste Pasquier, est un établissement culturel de la ville de Paris.
Dédié à la création contemporaine, il propose une programmation foisonnante construite avec pour cap l’excellence artistique, l’ouverture aux formes accessibles pour les familles, des découvertes musicales, et la curiosité pour les esthétiques venues d’ailleurs. C'est un lieu de vie, d'échanges où se mêlent les genres et les cultures. Le théâtre vous accueille avec son bar chaleureux et sa terrasse végétale.
En 1972, Silvia Monfort crée le Carré Thorigny situé au cœur du Marais dans un entrepôt de ferraille rue de Thorigny. Elle propose des créations tout en accordant une large place au répertoire classique mais aussi à la danse et à la musique. Elle favorise l’installation, dans la cour de l’Hôtel Salé, du cirque Grüss, promu dix ans plus tard cirque national.
Le Carré Thorigny est reconnu par la Ville de Paris et le ministère de la Culture comme « Centre Culturel des Halles et du Marais ».
En 1974, il déménage dans les locaux vétustes de la Gaîté Lyrique sous l’appellation de Nouveau Carré, et est promu « Centre d’Animation Culturelle de Paris ».
Après trois saisons, le Nouveau Carré déménage, sous forme de chapiteau, au Jardin d’Acclimatation puis sur le Plateau Beaubourg avant de s’installer sur le site des anciens abattoirs de Vaugirard en 1979.
Pendant dix ans, le Carré Silvia Monfort accueille le public sous deux chapiteaux (un pour le théâtre, un pour le cirque) avant de cesser son activité en mai 1989 pour la mise en chantier d’un véritable théâtre, décidé en 1986 par la Ville de Paris, dont la conception est confiée à l’architecte Claude Parent, dessinateur de la géode de la Cité des Sciences et de l’Industrie. Logé dans l’ancienne rampe d’accès des abattoirs, le théâtre se présente sous forme d’une pyramide hexagonale métallique de vingt-trois mètres de haut donnant sur le parc Georges Brassens, créé en 1982, d’une superficie de sept hectares avec sa halle aux chevaux accueillant tous les samedis et dimanches le marché aux livres anciens.
Le théâtre abrite une salle en amphithéâtre de quatre cent cinquante six places faisant face à une cage de scène d’une largeur de quinze mètres et une hauteur de sept mètres. Silvia Monfort nous quitte au printemps 1991, sans avoir vu terminé le théâtre qu’elle avait conçu avec l’architecte Claude Parent. Le 7 janvier 1992, le Théâtre Silvia Monfort ouvre ses portes sous la direction de Régis Santon.
Depuis septembre 2009, sous la direction de Laurence de Magalhaes et Stéphane Ricordel, le Monfort change de visage, se fait un nouveau look, empreint d’images colorées. Il se dote d’un bar chaleureux et convivial, de loges refaites à neuf où se mélangent les univers, de la roulotte de cirque aux seventies, et d’une terrasse végétale et accueillante. Le nouveau théâtre Monfort se veut avant tout un lieu d’accueil, accueil du public, accueil des artistes, accueil de la diversité, des genres et des cultures.
Depuis janvier 2023, la direction du théâtre est reprise par Ninon Leclère et Jean-Baptiste Pasquier et reprend son nom d'origine : Théâtre Silvia Monfort
La salle est accessible aux personnes à mobilité réduite, merci de le préciser avant votre commande au 01 40 13 84 65 (pour vérification des disponibilités). L’accès en voiture est possible jusque devant le théâtre pour faciliter l’accueil des personnes en fauteuils.
Spectacle transdisciplinaire, Sillages donne corps à des témoignages sonores de femmes et d’hommes, enregistrés en amont des représentations, qui nous livrent leurs souvenirs, nous racontent leurs choix et les chemins qui composent leur vie.
Ce monologue de Patricia Allio revisite le genre de la conférence à travers la pensée queer, intégrant autant de digressions philologiques que d’illustrations documentaires empruntées à l’actualité récente ou à l’histoire de l’art. Pierre Maillet, en génial conférencier, s’empare de ce concept pour critiquer l’hétéronormativité dominante qui sert trop souvent à justifier un monde conservateur.
Dans le cerveau de Maurice Ravel nous invite à une rêverie ludique et poétique autour des derniers jours du compositeur. Interrogeant l’urgence de la création et l’impact de la maladie sur l’art, Julien Fišera imagine ici, avec humour et légèreté, une fantaisie musicale, ponctuée par les œuvres du compositeur. À partir de 14 ans.
Autour d’un match de water-polo auquel il est convoqué, Michele Apicella recherche sa mémoire perdue et interroge son engagement de militant communiste, confronté aux convictions exacerbées de militants de tous horizons qui le harcèlent au bord du bassin. Opportune et loufoque, une réflexion politique faisant la part belle à la musique.
Dans Sarabande, Noémi Boutin, violoncelliste aventurière, et Jörg Müller, circassien jongleur intrépide, développent un dialogue ingénu à travers les Suites pour violoncelle seul de Jean-Sébastien Bach. À partir de 8 ans.
Avec Subjectif Lune et son théâtre d’objet unique en son genre et sa capacité à raconter de petites histoires pour éclairer la grande, la compagnie les Maladroits ravive la mémoire passionnelle des premiers pas sur la Lune et nous offre une plongée dans l’espace, des étoiles dans les yeux et des rêves plein la tête. À partir de 12 ans.
Au gré de huit pièces orchestrées dans une grande simplicité de forme, Trouble nous entraîne sur des voies inconnues. Si certaines sonorités nous semblent étonnamment familières, c’est pour mieux nous perdre sur des terrains plus ténébreux et ouvrir grand la porte de l’imaginaire.
Une fable sur le sort de ces alpinistes disparus depuis des décennies et dont les corps, avec la fonte des glaces, réapparaissent dans les montagnes. Comme si la nature nous rendait les morts qu’elle a si longtemps cachés.
Un bal à la fois festif et exigeant, universel et diablement original…
Solo clownesque, Jubilä explore les sons tous azimuts et rassemble mille voix en une. Nourrie de ses voyages chez les tziganes ou les pygmées, la vocaliste de jazz Leïla Martial, singulière et multiple, visite ses territoires intérieurs pour mieux en réveiller les esprits.
Inspiré du Journal d’un fou (1834) de Nikolaï Gogol, Loco, conte absurde et surréaliste incarné par deux comédiennes et une marionnette, traite de la frontière incertaine entre raison et folie.
SINNOI, quatuor hétéroclite et singulier, délivre avec The New Path, une musique unique en son genre, brouillant joyeusement les frontières entre les styles, au rythme de compositions délicieusement hybrides. Ce subtil alliage de jazz, musique traditionnelle coréenne et sons électroniques rend leurs morceaux à la fois rares et originaux.
106, rue Brancion 75015 Paris
du 3 au 10 avr. 2025
Shirley & Dino - Achille Tonic
2010-2011
Slava's Snowshow
2009-2010
26000 couverts - L'idéal club
2010-2019
La guerre de Troie n’aura pas lieu
2006-2007