Il n’a pas 30 ans, mais son jeu exceptionnel en fait l’un des pianistes les plus remarqués de la scène internationale actuelle. Jan Lisiecki peut déployer sa palette de couleurs dans le virtuose Concerto pour piano d’Edvard Grieg, une œuvre née de longues promenades dans la nature.

Confié au metteur en scène Dmitri Tcherniakov, ce programme exceptionnel associe tous les talents de l'Opéra de Paris et propose dans une même soirée un opéra et un ballet : Iolanta et Casse-Noisette, initialement prévus par Piotr Ilyitch Tchaikovski pour être présentés ensemble. Comme un miroir à deux faces où se reflètent les rêves d'un compositeur réfugié dans l’univers des contes.

Des trois opéras écrits avec Da Ponte, Don Giovanni est sans doute le plus noir, le plus désespéré. Autour du séducteur et avec lui, tous les personnages y sont hors d’haleine et hors d’eux-mêmes. Et Mozart leur a donné sa musique la plus ombrageuse, la plus haletante, la plus extrême, la plus parfaite aussi. Alain Altinoglu dirige la production désormais légendaire du metteur en scène et cinéaste autrichien Michael Haneke. En langue italienne.

Aujourd’hui comme hier, la musique y est facteur à la fois d’identité et d’ouverture sur le monde. Créé à Paris en 1994, l’oratorio d’Aprikian célèbre le héros fondateur de la culture arménienne.

La mezzo-soprano Nora Gubisch, accompagnée au piano par Alain Altinoglu, chantent des airs de Debussy, Ravel, Komitas, de Falla.