Après 4 années à la tête du ministère de la Justice, Éric Dupond-Moretti remonte sur scène pour partager son expérience et raconter comme personne ce que c’est qu’être ministre et les coulisses de cette fonction.
Portées par un trio d'excellents comédiens - Swann Arlaud magistral - ces trahisons amoureuses d'Harold Pinter se révèlent. Grâce à un scénario habilement ficelé, l'intrigue progresse entre mensonges, aveux, légèreté apparente et orgueil. La mise en scène, les lumières et la musique accompagnent avec beaucoup de justesse ce jeu de dupes. Une réussite !
Un seul en scène saisissant où le comédien raconte avec une intensité troublante la cavale de celui qu'on surnomma l'Ange de la Mort. Le spectacle nous plonge dans l'esprit de cet homme en dévoilant des faits édifiants sur l'impunité de certains crimes nazis. Un sacré moment théâtral, captivant de bout en bout.
Ici, tout est suspendu. Dans un décor créant un onirisme troublant, les comédiens, en écoute très belle des uns avec les autres, disent, reprennent et redisent le mots de Lagarce, force de son écriture, pour atteindre une pensée toujours plus précise. On en sort profondément touchés par les membres de cette famille et la puissance destructrice de ses non-dits. Assurément déchirant.
Marc Tourneboeuf nous entraîne dans une course contre la montre à la recherche de la vérité dans l’une des affaires littéraires les plus intrigantes. Le texte précis, la langue recherchée, la distribution parfaite et la mise en scène sans temps mort de Julien Alluguette tiennent le spectateur en haleine de bout en bout. Un excellent moment !
À l’aide d’un texte percutant, la pièce met en perspective les faits de l’époque et leurs retentissements, moins souvent évoqués, sur la situation actuelle au Moyen-Orient. Les comédiens sont remarquables : Jacques Weber, de suffisance et de cynisme, et Élodie Navarre, de pugnacité et d'habileté. Et au-delà de ces deux êtres, émergent les tréfonds de l'après-guerre, jusqu'à la dernière phrase... Saisissant et utile.
Cyril Gely nous propose une joute passionnante entre ces deux scientifiques. L'argumentaire de chacun est riche et l'intrigue est finement menée, au point que le spectateur se voit pencher tour à tour pour l'un ou l'autre. Le poids de l'histoire est incontestable, mais est-ce bien tout ? Ludmila Mikaël et Pierre Arditi sont remarquables de justesse. Absolument palpitant.
Cette adaptation du roman de David Foenkinos offre un rôle de premier choix à Axel Auriant, terriblement attachant. La magie opère grâce à une mise en scène envoûtante et des décors à couper le souffle, restituant parfaitement l'univers du célèbre sorcier.
Comme toujours avec les spectacles d’Ariane Mnouchkine, très grande dame du théâtre, une troupe totalement engagée au service de l’œuvre et du public. La source et la montée d’un totalitarisme de notre époque prend forme dans cette fresque historique tout à la fois globale et précise, documentée, didactique et drôle, tragique et poétique. Noblesse du théâtre populaire où le spectateur est un être doué de raison et non un simple consommateur. L’ambiance générale, le repas ukrainien qui nous accueille, la beauté du lieu, des décors et la générosité du théâtre du soleil dans son entier sont enthousiasmants. Cette première partie de la trilogie est une réussite totale.
ok, c'est loin de Turing ou la seconde pièce de Solès. C'est un autre genre : l'heroic Fantasy, avec ses alchimistes et sociétés secrètes. les amateurs du genre vont adorer. Les jeunes comédiens sont géniaux. Le spectacle est très beau. Soyez prévenus et allez-y, ou si c'est pas votre came, n'y allez pas. X.
Un tourbillon d’émotions, une montée en tension implacable. Chaque scène, chaque échange est un duel où tout peut basculer. Impossible de détourner le regard, impossible de prédire l’issue. On est happé, secoué, subjugué. Une réussite !
Une pièce joyeuse et enlevée. L'histoire de Durand Ruel nous rappelle comme l'impressionnisme est une révolution et que cet homme a été un grand visionnaire. Très bien joué, sur un rythme qui nous surprend sans arrêt, la mise en scène est formidable. Un super moment de théâtre !
Un "seul en scène" où ils sont cent, ils sont mille ! Bastien Chevrot est remarquable dans l'incarnation des différents personnages tirés des pièces de Shakespeare. Sa performance est incroyable, et son talent se révèle sous toutes ses facettes. De la poésie, de l'humour, du tragique et du drame, on reste fasciné de la première à la dernière minute.
C'est un spectacle très original sur un événement pas très connu de l'histoire du théâtre, et pourtant si important. Des acteurs éblouissants, une mise en scène solide et du charisme. C'est vraiment un régal !
Très beau spectacle, d’une personnalité unique, mais parfois s’adressant d’une façon évidente à la communauté gay, ce qui ne s’accompagne pas d’un langage théâtral à mes yeux et mes oreilles d’hétéro, réf aux vidéos de backroom par exemple.
Mais ce n’est pas la tonalité de la pièce en général. Très fort!
