Antoine a commencé le théâtre à l’âge de huit ans en école privée. Sa maman voulait pour lui un apprentissage de qualité et pas les ateliers gnangnan de l’école primaire. En revanche, en matière d’atelier du midi, il a été le seul garçon de toute l’histoire de son établissement à opter pour les claquettes. À la plus grande joie de son enseignante. Antoine a également fait du modelage, de la peinture sur bois, sur soie et du tricot, mais pour un descriptif complet, posez-lui vos questions, il est intarissable sur le sujet !
À six ans, il commence la danse classique : une révélation ! De pliés en ronds de jambe, de dégagés en grands battements, il se crée un maintien et une souplesse huit années durant, tout en s’essayant deux ans au ballet jazz (Aaaaah ! Le ballet Jazz !). Il se produira à 13 ans au Palais des Beaux-Arts dans un récital classique sous la direction de Jeannine Slabbaert, mais délaissera la danse trois ans plus tard pour renouer avec l’aventure théâtrale, en intégrant la troupe amateur de l’Union Dramatique et Philanthropique de Bruxelles. Il y avait déjà joué une première pièce à l’âge de 11 ans, mise en scène par Henri Billen. Il a muri, et les retrouvailles avec la troupe seront un bonheur.
De vrais rôles, des pièces entières, et de « longues » séries de 10 représentations. Parallèlement à tout cela, il intègre le C.I.S.V. (Children International Summer Villages), un organisme d’échanges internationaux de délégations d’enfants. Il y apprend à parler couramment l’anglais (tant avec l’accent anglais, qu’américain, ou même allemand...).
À l’issue du secondaire, Antoine entre au Conservatoire Royal de Bruxelles dans la classe de Michel de Warzée. En 2000, son premier prix en poche, il commence à travailler sous la direction de Charlie Degotte pour la session des – feu – Premières Rencontres du Théâtre de Poche de Bruxelles. Fraîchement sorti de cette aventure que sera la Revue Panique, il décroche non seulement son premier contrat au Théâtre Royal du Parc (grâce à la beauté de ses jambes ! Comme quoi... Ça tient à quoi, hein ? !) mais également un second rôle dans un épisode de série télé pour la France, Les Monos dans laquelle, si vous faites bien attention, vous pouvez également voir... Michel Kacenelenbogen !
Le Conservatoire de Bruxelles fait appel à Antoine pour reprendre le poste vacant de professeur d’Eurythmie (ce mot !) et Antoine en sera le titulaire durant deux ans.
Tout en continuant son parcours professionnel, il enseigne donc la danse et le maintien. Grace à ça, il décroche ses premiers contrats de chorégraphe, notamment pour le Théâtre Royal de la Place des Martyrs où il met en mouvement La Ronde d’Arthur Schnitzler, Les Caprices de Marianne, Lorenzaccio d’Alfred de Musset ou encore Le Comte de Monte Cristo, Les chemins de fer d’Eugène Labiche et 15 de Luigi Pirandello...
Au Théâtre Royal du Parc, il apparait en professeur de ballet dans Il ne faut jurer de Rien sous la direction de Pierre Fox, et rejoint la troupe du jeune café-théâtre de la Toison d’Or, où il crée plusieurs pièces durant quatre saisons.
Repéré par Sébastien Ministru et Nathalie Uffner lors d’une représentation de La Vie n’est Pas Un Jeu, il rejoint les productions du TTO et participera à eXcit, Fever, Cendrillon, ce macho (durant 10 ans !), Stars, Zaventem moi non plus, Ciao Ciao Bambino, A Night with Irène de Langelée, Boeing Boeing ; Rire Please, Pyjama pour six... Sans oublier Antoine Guillaume assume son premier seul en scène. Au Théâtre Royal du Parc, il a été dirigé deux fois par Toni Cecchinato, dans Histoire d’amours et L’Impromptu de Versailles & Les Précieuses Ridicules de Molière, et il a chorégraphié L’Aiglon, L’Ange Bleu, Les Trois Mousquetaires ainsi que, tout récemment, Chaplin.
Cet(te) artiste n'est pas lié(e) en ce moment à un spectacle.
Lucernaire, Paris
Pelouse de Reuilly, Paris
Comédie de Paris, Paris