Après une première réalisation chorégraphique pour la scène, qui reçoit le prix de la SACD belge en 1996, elle s'éloigne rapidement des cadres de création usuels pour des territoires d'investigation plus immédiats en milieu urbain.
L'espace et le temps choisis pour la performance sont souvent un lieu et un temps transitoires ; le spectateur est mis en situation physiquement, l'oeuvre devient en même temps objet et cheminement.
Parallèlement, elle organise avec Sofie Kokaj Où Nul Théâtre-Théâtre, une structure semi-clandestine d'intervention artistique : agissant sous les pseudonymes de Tant de Roses et Transport Public elles présentent leur travail de théâtre sur papier, éditions minimales, affichage, performance dans des contextes publics et privés (Bruxelles, 1996-1999).
L'objectif de sa recherche et des nombreuses collaborations est la construction d'un espace suggestif ou espace résonant. Les objets performatifs, éphémères et évolutifs, cherchent à pousser les limites de la représentation, parfois jusqu'à l'embarras.
Cela par la proximité toujours recherchée, avec le spectateur, à travers une intimité physique ou comportementale ou par la réversibilité du "rôle" choisi par la performeuse (auteur, acteur, dictateur, spectateur). Une confusion est mise en place, entre espace public et espace intime, dans la tentative constante d'échapper aux cadres existants en en proposant des nouveaux, eux-mêmes éphémères et imprévisibles.
Cet(te) artiste n'est pas lié(e) en ce moment à un spectacle.
Centre Pompidou, Paris
Lierre, Paris