“Permettez-moi de me présenter : je suis un être humain dont on a volé l’identité”. C’est ainsi que Biljana Srbljanovic a introduit son discours, quand elle a reçu le prix Ernst Toller le 1er décembre 1999 à Neubourg.

“Permettez-moi de me présenter : je suis un être humain dont on a volé l’identité”. C’est ainsi que Biljana Srbljanovic a introduit son discours, quand elle a reçu le prix Ernst Toller le 1er décembre 1999 à Neubourg.

Un journaliste alcoolique et une jeune fille paumée se retrouvent dans un hôtel pour une dernière nuit d’amour, ratée. La violence de leurs rapports est démultipliée par celle du monde extérieur : une bombe vient éventrer l’autel où ils règlent leur compte…

Un journaliste alcoolique et une jeune fille paumée se retrouvent dans un hôtel pour une dernière nuit d’amour, ratée. La violence de leurs rapports est démultipliée par celle du monde extérieur : une bombe vient éventrer l’autel où ils règlent leur compte…

Anéantis montre un cycle de violence émotionnelle et physique qui s’engendre et se prolonge lui-même, mais si l’on coupe les réseaux, on brise la nuque de la pièce. Elle se partage en deux parties sans rapport entre elles, et elle a l’air mal foutue.