L’exploration du corps a-t-elle des limites ? Désir, manque. Dévorer, se faire dévorer. Surfer sur l’envie de rencontres. Cartographie du corps féminin.

Peut-on se reconnaître dans la figure de l’autre ? Dans l’incessant chassé-croisé des foules où - libres mais seuls - nous évoluons entre attirance, répulsion, regrets et indifférence, surgit l’autre qu’on invoquera jusque dans la mort.

Peut-on encore parler d’idéal civilisateur ? De J. Conrad en 1896 - « On parle de la philanthropie de la civilisation mais on ne voit pas où elle se trouve » -, à Falk Richter en 2003 - « Cela fait des décennies que nous volons avec Dieu à nos côtés pour libérer le monde du mal. Mais à peine a-t-on vaincu un pays qu’un autre surgit » -, la préoccupation brechtienne demeure : quel est le pouvoir de l’homme sur sa propre histoire ?

Au programme : Poubell’s land (oeuvre d'anticipation), Abîmes (Photographie d’un tremblement insensé du monde), Attention ! attentions ? (pour résister aux voleurs de « temps de cerveau humain disponible ») et Retrouvée quoi (ces choses fixées dans un temps qui n’est plus là).

Au programme : La Nouvelle Dulcinée (cabaret européen) et Le Monde du travail (quatre pièces sur le travail dans tous ses états).

Des femmes et des hommes pris dans des passions, des désirs, des plaisirs forts et marginaux. Un hédonisme « monstrueux » ou une quête obsédante de soi-même et de liberté ?