Une extrême capacité d’adaptation, c’est peut-être l’atout majeur de Florent Nagel, un musicien aux multiples facettes. Pour lui, un artiste du temps s’adapte à l’instant.
Pianiste, il obtient les Premiers Prix de piano et de musique de chambre au conservatoire de Lille en 1998. La même année, il est lauréat du concours international Claude Kahn.
Il étudie alors avec Vladimir Soultanov (conservatoire de Moscou) et Christine Sieffert Marchais (école normale de Paris) , mais sa rencontre avec André Dumortier sera décisive pour sa carrière. Plus qu’un professeur, Florent Nagel découvre un maitre, un père spirituel.
Il perfectionne son écoute, sa technique pianistique et sa culture, il fait le choix d’un langage d’expression musical très personnel. Ses interprétations se renouvellent sans limite, ses compositions reflètent sa constante aventure intérieure.
Compositeur précoce et autodidacte, il devient à 18 ans le plus jeune élève de Claude Ballif. Il suit parallèlement au conservatoire de Sevran les cours de Marcel Bitsch qui l’initie au contrepoint. Il y obtient en 2001 un premier prix de composition. La rencontre d’Allain Gaussin avec qui il étudie l’orchestration l’amène à se perfectionner auprès de Michel Rigoni au conservatoire de Rueil-Malmaison, jusqu’en 2005.
Depuis 2001, il se produit en soliste : remarqué par l’Ambassade de France, il effectue plusieurs tournées à l’île Maurice ainsi qu’en Afrique (Togo, Bénin) jusqu’en 2008. Les alliances et centres culturels lui offrent la possibilité de jouer en Inde (Bangalore) et en Macédoine (Skopje, Bitola) depuis 2006. Il crée en 2005 la « Semaine du Piano » à la Citadelle Vauban de Belle-Ile en Mer, marathon de sept récitals à thèmes qu’il assure chaque soir pendant sept jours.
Il participe également au Festival de Wallonie, au Festival de musique Russe de Wimille, au Festival de Bangor à Belle-Ile en Mer, au Festival du Château de la petite Malmaison et au Festival Kagel à Rueil-Malmaison, au Festival de musique contemporaine de Skopje, au Festival Chopin de l’église St Ephrem, au Centre Tchèque et à l’Atelier de l’Horloge à Paris.
Habitué des rapports texte/musique, il met en scène et se produit lors de récitals intégrant paroles et musique (Ravel de Jean Echenoz) ou de « performances » intégralement improvisées, en collaboration avec divers comédiens (notamment Yves Branellec et François Marthouret).
Il compose plusieurs mélodies sur des poésies de lui même, de Francis Ponge, ainsi qu’un important Stabat Mater pour choeur et orchestre en 2004. Il totalise une centaine d’oeuvres pour diverses formations.
Professeur de piano dans les Centres Culturels de Rueil-Malmaison, son activité pédagogique est en lien direct avec son activité d’artiste. Pour lui c’est le son qui est au coeur de cette démarche. Que ce soit au concert, dans le cadre d’apprentissage avec les enfants ou auprès de personnes atteintes de maladies neurologiques (il intervient en EPAD pour des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer depuis 2006), les structures mentales liées aux sons et aux langages sont au centre de ses préoccupations quotidiennes : apprendre à écouter, à s’exprimer et à ressentir, grâce à l’univers des sons.
La composition d’Alice au pays des merveilles constitue donc une synthèse de sa pratique de la scène, de l’enseignement et de son usage de la musicothérapie.
Cet(te) artiste n'est pas lié(e) en ce moment à un spectacle.
Comédie Nation, Paris
Comédie Nation, Paris