Auteur de théâtre italien, Gaspare Dori a écrit de nombreuses pièces. Elles sont régulièrement jouées en Italie et en France et à l’occasion de Festivals. Son Œuvre a été récompensée par de nombreux prix. Elle a été conçue en langue italienne.
2006 Houria (troisième version).
Publiée par l'éditeur italien Abramo (édition bilingue)
2005 Lezioni di ipocrisia (Leçons d'hypocrisie) - en collaboration avec cinq auteurs de théâtre, Fausto Bertinotti (leader de la gauche italienne) et Gino Strada (Fondateur et Président de l’ONG Emergency)
2004
Houria la donna che ero (Houria, la femme que j'étais)
Nevrosi domenicopomeridiana di un macellaio pluridecorato (Névrose d'un boucher multidécoré un dimanche après midi). Titre provisoire
2003 Diamanti (Diamants) - Prix Il Viaggio Infinito, Prix I Rabdomanti.
Pièce en cours de traduction française.
2002 Un angelo bussa alla mia porta (Un ange frappe à ma porte) - triptyque composé de Houria – Lilly - TR4
Prix Ecrivains pour la Paix (pour Houria et Lilli), Prix La Néréide (pour les trois), Prix Pirandello in Breve (pour TR4)
Battaglia al Giardino del Lussemburgo (Bataille au Jardin du Luxembourg)
2001 Il lungo cammino degli elefanti (Le long chemin des éléphants) - Premier Prix Oddone Cappellino
1999 La ricetta (Tout va bien, Charles) - Lauréat Prix Oddone Cappellino
(2ème prix ex aequo).
1996 Don Giovanni Tenorio - Prix Studio 12 du meilleur Monologue théâtral.
« Pourquoi j'écris pour le théâtre ? Par curiosité. La curiosité d'habiter des personnages et de découvrir leurs vies. Je les incarne rien qu'en les créant, et après je ne peux plus me passer d'eux. Je les suis dans leur quotidien, dans leurs aspirations, je vieillis avec eux. Et en découvrant ce qu'ils ressentent, je découvre aussi les contradictions dans lesquelles, sans le savoir, ils se trouvent.
Ce sont alors ces contradictions qui constituent la nef centrale de mes pièces. Le style de l'édifice peut varier, en allant du gothique, menaçant et mystérieux, au plus rassurant roman. Ceux qui officient le plus souvent à ces messes, sont de petits prêtres nommés paradoxes. Et leurs fidèles sont les nombreux spectateurs de la vie de mes personnages... Qui sont, à leur tour, les protagonistes des nombreux rites célébrés dans cette église.
Parfois je regarde l'église de l'extérieur et j'en apprécie les contours, parfois je m'y rends sans faire trop de bruit et j'assiste aux rites. Parfois, quand je rentre dans l'église, j'ai des journaux sous le bras, qui parlent de travail forcé, de violence domestique, de brutalités diverses et variées, ou tout simplement des grands changements dans le quotidien du genre humain ; parfois mes personnages me demandent de lire les journaux avec moi ; parfois même ils se reconnaissent dans ces histoires... et moi avec eux. »
Gaspare Dori
Cet(te) artiste n'est pas lié(e) en ce moment à un spectacle.
La Petite Croisée des Chemins, Paris
Lavoir Moderne Parisien, Paris
Lucernaire, Paris
Nesle, Paris