L'heure et l'axe propose une danse, intime et charnelle nourrie du parcours atypique et varié de Geneviève Sorin.

Sous le prétexte d'une rencontre entre trois instrumentistes et une danseuse, Variations Triangulaires nous questionne sur la création peut-être utopique d'un nouveau langage. Il s'agit de faire dialoguer les cultures classiques, jazz et contemporaines, puis de créer des raccourcis qui permettront au spectateur de circuler entre chaque registre.

Ça se passe sur un ring, bucolique, où les danseurs-guetteurs s’apprivoisent dans un pré parsemé de pétales rouges coeur. Là, ils prennent plaisir à regarder, s’interpeller, se répondre. Ça pourrait être un tango. Ça en a l’esprit en tout cas. La sensualité, parfois. Un petit air..., c’est quelques gouttes de parfum distillées dans le ciel. Les danseurs sont portés par l’ivresse de la musique de Raymond Boni. Une musique actuelle, écrite pour une instrumentation baroque et contemporaine.