C’est l'histoire d'un déchirement, celui de l'exil. À travers les yeux d'une jeune femme partie sur les traces de ses grands-parents, on découvre la vie d’un couple d'Abyssinie. Le mari, Mara-Z, est menacé pour ses idées et part pour l'Italie tandis que sa femme Tara-B doit rester au pays élever leurs enfants et apprendre à lire. Malheureusement, la montée du fascisme avec Mussolini au pouvoir changera leur destin...

Le Cri d’Yvonne est une création où le personnage principal occupe la place de témoin, de miroir, mais aussi de victime face à la décadence qui l’environne. La mise en scène l’enferme dans une société artificielle qui se désagrège.

Spectacle chorégraphié autour du théâtre de Tadeusz Kantor pour qui « on ne peut imaginer ni l'objet sans homme, ni l'homme sans l'objet ».

Le même océan qui a vu grandir Nell, l’a vu devenir femme. Elle revient dans le creux de dune où les bras de David l’ont révélée, prête à fêter son retour pour la marée d’équinoxe. Elle en rêvait depuis le lycée. Maintenant elle en est sûre : « il suffit d’attendre », confie-t-elle à l’océan.