Le Stellar Music Ensemble explore les folklores du grand cercle du monde à la recherche d’une nouvelle transe. L’inspiration des compositions se réfère à la musique vocale des îles Salomon, au Qawwalî pakistanais, à la musique pour sanza des congolais de Konono n°1, au mbira du Zimbabwe, au Katajjaq inuit…

Porté par cinq musiciens à la technique instrumentale redoutable, l’Arbre rouge télescope les influences pour créer une sorte d’uchronie musicale, un doux rêve où les ménestrels jouent de la kora. 

Performance scénique née d’un cliché de Guy Le Querrec, figure de l’agence Magnum Photos, Noces Translucides met en présence les langages créatifs, de la musique au théâtre, du verbe à l’image, élément central de la scénographie.

O.U.R.S., acronyme de « Ornette Under the Repetitives Skies » convoque des influences made in Usa, comme une jonction idéale, ficelées à mains nues par le violoniste Clément Janinet, entre un free jazz incandescent et les musiques répétitives.

Le festival de création autour des musiques africaines a concocté, cette année encore, une soirée sur mesure pour le Nouveau théâtre de Montreuil. Cette dernière promet d’être mémorable.

Il apparaît ancré dans sa terre, planté dans son parlange vendéen. Projeté sur un cadre de toile, son ombre le dépasse. Elle porte en elle toute la tradition du conte avec ses monstres, ses rois et leurs amours. Surtout leurs amours. Car l’amour est bien le grand sujet de ce nouveau spectacle de Yannick Jaulin.

Cet étrange Animal hurle, piaffe et roucoule, bondit de souvenirs de blues en élans lyriques et transes rythmiques, avec finesse et fantaisie.

En se partageant toute la famille des saxophones, Gérald Chevillon et Damien Sabatier inventent sans cesse de nouvelles combinaisons orchestrales, se mêlant sans retenue à la rythmique portée par Joachim Florent et Antonin Leymarie.

Autour de rythmiques souples, solides et toujours en alerte, rondement menées par Antonin Leymarie et Joachim Florent, les deux incroyables saxophonistes de l’Impérial Quartet déploient une palette de sons des plus riche. Une matière organique, inspirée aussi bien par les musiques traditionnelles que par l’énergie du rock, sert alors de vivier rythmique à des mélodies aériennes et autres envolées lyriques.

L’enfant terrible du jazz européen et la relève du jazz hexagonal au programme de cette soirée partagée dans le cadre de Banlieues Bleues 2011. Nous partons d'abord en virée au paradis rendre hommage à Charlie Parker avec Django Bates. Puis en voyage avec une grande équipée sauvage explosive nommée Radiation 10.