Née en 1976 à Belgrade, Lidija Bizjak commence ses études de piano avec Zlata Males et remporte alors de nombreux prix pour les jeunes. En 1995, elle entre dans la classe de Jacques Rouvier au Conservatoire de Paris où elle obtient le Premier prix de piano et de musique de chambre dans la classe de Maurice Bourgue. Elle y poursuit le cycle de perfectionnement de piano et de musique de chambre. Elle a travaillé également avec Ferenc Rados, Murray Perahia, Léon Fleisher, Arie Vardi et a été boursière de la Fondation Natexis de 2001 à 2004.
Lauréate du Concours International de piano de Dublin en 2000, Lidija Bizjak fait partie avec le hautboïste Alexeï Ogrintchouk, de la tournée Rising stars en 2000/01 qui l’amène à se produire dans des salles prestigieuses telles que Carnegie Hall, Wigmore Hall, Musikverein, Concertgebouw, Cité de la musique, Palais des Beaux-Arts à Bruxelles, à Athènes, Köln et Birmingham.
Elle se voit également décerner le prix Ravel à Saint Jean de Luz et remporte à deux reprises le concours Avant scène au Conservatoire de Paris. En 2002, en tant que lauréate soliste, elle joue le Concerto pour la main gauche de Ravel à la Cité de la musique et le 2e concerto de Chopin au Festival de Laon, puis en 2004, en duo de pianos avec sa soeur Sanja, le concerto de Mozart.
Lidija Bizjak se produit en tant que soliste, en musique et avec orchestre (Orchestre du Capitole de Toulouse, Orchestre de Picardie, RTE-Irlande, Philharmonie de Belgrade…) en France, à travers l’Europe et en Amérique du Nord. Elle a participé aux festivals de la Roque d’Anthéron, Lockenhaus, Colmar, Périgord Noir, Laon, Auvers-sur-Oise, Nohant, Lisztomania à Châteauroux, Cassis, Juventus à Cambrai, Midem-Classic à Cannes, Martinù à Prague, Open Chamber Music à Prussia Cove, Charlottesville (USA)…
En 2008 elle fait un duo de pianos avec sa soeur Sanja Bizjak au Festival Classiques d'avenir.
« Son Schumann est fiévreux, emporté, et son Schubert se partage comme chez les plus grands entre l'hésitant et le décidé, dans la juste proportion. Entre le symphonique et le purement pianistique. Entre le beau et l'âpre. Aucun effet, aucune facilité. Que de la musique. Et quelle ! » (Jacques Drillon, Nouvel observateur)
« Le piano de Lidija Bizjak sonne avec une plénitude royale, sans dureté, avec une longueur de sonorité qui dit assez combien cette jeune artiste est attentive à ne pas aller contre son instrument, et plus encore combien elle en est amoureuse au moins autant que de la musique qu'elle joue… » (Alain Lompech, Diapason)
Elle a enregistré pour ARTE, Mezzo, FR 3, RTE (Irlande), Radiotélévision Serbe, France musique, Radio Classique, Radio Prague, SWR Stuttgart…
Son premier disque a paru en 2006 chez Lyrinx avec des sonates de Schubert et Schumann et vient de recevoir le Diapason d’or découverte.
Cet(te) artiste n'est pas lié(e) en ce moment à un spectacle.
Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines, Montigny-le-Bretonneux
C’est à deux pianos que Lidija et Sanja Bisjak explorent un ensemble d’œuvres composées exclusivement par des femmes. Comment de telles merveilles musicales ont-elles été si peu jouées, pendant plus d’un siècle pour certaines ? L’heure est enfin venue du Women Power !
Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines, Montigny-le-Bretonneux
En rendant hommage aux compositeurs du continent américain qui ont marqué le XXe siècle, les soeurs Bizjak nous livrent, dans des arrangements pour deux pianos, des œuvres souvent rendues célèbres par le cinéma et les musiques populaires.
Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines, Montigny-le-Bretonneux
C’est sur un piano à quatre mains que Lidija et Sanja Bizjak présentent les formidables bestiaires de Poulenc, Milhaud et Saint-Saëns. Les 2 sœurs virtuoses ont conçu un programme musical de haut-vol. Du grand art pour les petits... et leurs parents ! À partir de 7 ans.
Théâtre du Châtelet, Paris
Des hommes chantant le langage des oiseaux. Grand chœur au sein de l’univers, les oiseaux sont la muse des compositeurs. Ils ont inspiré les plus grands musiciens au fil des siècles.
Opéra-Comique, Paris
Théâtre de la Nature, Arcangues
Opéra-Comique, Paris