Lucas Hénaff en est déjà à sa troisième vie. La première consistait essentiellement à regarder et écouter, à jouer divers rôles pour s’amuser et à jouer aux Playmobils. La deuxième, enveloppée dans le « sérieux » des études, a failli oublier la première, mais heureusement, la troisième vie a commencé quand, face au constat de l’impossibilité de s’arracher à la première vie, Lucas a quitté le monde universitaire pour se consacrer corps et âme au jeu. Cette dernière vie consiste donc essentiellement à regarder et écouter, à jouer divers rôles (mais pas que pour s’amuser car les études ont aussi leur vertu), et à mettre en scène (jouer aux Playmobils à 27 ans, faut pas déconner non plus) !
Précisons quelques moments marquants de ce parcours, encore frais.
Alors qu’il achève son mémoire de maîtrise en Histoire à l’Université de Montréal en 2008, Lucas retrouve les plaisirs de la scène en jouant deux pièces (dont la comédie musicale Moulin Rouge) avec la troupe de l’Université. Deux ans plus tard, ne parvenant pas à trouver (mais cherchait-il vraiment ?) une problématique pour sa thèse de littérature à l’Université McGill, Lucas préfère monter, avec la troupe des étudiants francophones, La Cité sans sommeil de Jean Tardieu. Au terme de cette aventure, convaincu que pour être heureux, il doit accorder sa vie avec sa vocation, notre protagoniste décide de skyper ses parents pour leur annoncer solennellement qu’il abandonne la thèse, qu’il s’installe à Paris et qu’il va consacrer sa vie au théâtre !
À Paris, en 2010, il trouve rapidement un travail d’ouvreur au Théâtre de la Porte St Martin. Et comme les rêves ne se font pas en un jour, même si tous les chemins y mènent, Lucas travaille toujours à l’heure actuelle dans ce théâtre. Il en profite d’ailleurs pour y exercer son art en se spécialisant dans les annonces portables en alexandrins.
En parallèle, Lucas se forme aux Ateliers du Sudden de Raymond Acquaviva dont il sort diplômé (la classe !) en 2012. Depuis son entrée dans l’école, il a joué dans tous les spectacles du directeur : Lysistrata (en tant que comédien, choriste), Roméo et Juliette (début d’un grand intérêt pour l’escrime scénique dont il poursuit par la suite l’exercice), puis surtout Le Songe d’une nuit d’été (où il interprète Thésée/Obéron) et Hommes au bord de la crise de nerfs (courtes pièces de Feydeau). En outre, il participe à d’autres projets avec ses collègues de promotion. Parmi ses professeurs, tous marquants à leur manière, Lucas retient particulièrement l’enseignement de Didier Brice.
Fin 2012, c’est la rencontre avec Victor Quezada-Perez qui lui propose de suivre des cours de clown, art que Lucas n’avait qu’effleuré aux Ateliers du Sudden ! Rapidement, ces cours se transforment en véritables répétitions pour les divers projets de la compagnie Umbral dont les deux créations avignonnaises, incluses dans la résidence de Matei Visniec : La Famille Durable 2 et Le Cabaret des Mots.
C’est ce genre d’heureuses rencontres qui laisse présager des années à venir pleines de découvertes artistiques et de beaux projets (tels que, dans un autre cadre, la création au Vingtième Théâtre en avril 2014 d’A Chacun ses cendres d’Alison Svoboda) !
En amateur, il s'est aguerri au jeu, à la comédie musicale et même à la mise en scène puisqu'il a monté La Cité sans sommeil de Jean Tardieu, avec la troupe francophone de l'Université McGill en 2009.
A Paris, Lucas a notamment joué et chanté dans Lysistrata, et a tenu le rôle de Thésée/Obéron dans Le Songe d'une nuit d'été (mes R Acquaviva).
En 2013, il joue dans Hommes au bord de la crise de nerfs (On purge bébé, Mais n'te promène donc pas toute nue, Feu la mère de Madame de Feydeau), m.e.s Raymond Acquaviva
Il est en 2014 dans À chacun ses cendres, mes A. de la Baume au XXème Théâtre.
Cet(te) artiste n'est pas lié(e) en ce moment à un spectacle.
Théâtre des 2 Rives, Charenton le Pont
M.O.L.I.E.R.E. (Méli-Mélo Oratoire Librement Inspiré d’Errances dans le Répertoire de l’Éponyme) : une traversée de sa vie à cheval sur son œuvre. Dès 10 ans.
Cartoucherie - Théâtre de l'Epée de Bois, Paris
M.O.L.I.E.R.E. (Méli-Mélo Oratoire Librement Inspiré d’Errances dans le Répertoire de l’Éponyme) : une traversée de sa vie à cheval sur son œuvre. Dès 10 ans.
Reine Blanche, Paris
Elie Salleron et la compagnie Rascar Capac nous convoquent à une satire de la société contemporaine. Leçons de morale en moins, sketchs et morceaux de rap en plus.
Reine Blanche, Paris
L'étoile du nord, Paris
Théâtre Lepic, Paris
Théâtre Lepic, Paris
Ménilmontant, Paris
Théâtre Douze - Maurice Ravel, Paris
Vingtième Théâtre, Paris