Marie-Christine Gheorghiu appartient à cette génération de danseurs chorégraphes attentifs au travail qu'effectue alors Alwin Nikolais à la tête du Centre National de Danse d'Angers (CNDC) où elle est admise en 1979. À sa sortie, une bourse du Ministère de la Culture lui permet de compléter sa formation à la Nikolaïs-Louis Foundation de New-York.

Devenue chorégraphe et enseignante, Myriam Hervé-Gil s'attache à développer la capacité d'invention de chaque danseur qu'il soit membre de sa compagnie ou élève. Son objectif est d'explorer et d'affiner le sens de l'interprétation du mouvement pour aboutir à une précision technique maximale aussi bien dans la gestuelle que dans l'expressivité. Le rapport au public, à l'espace, au temps, est particulièrement présent aussi bien dans son travail chorégraphique que dans l'enseignement qu'elle dispense à travers cours et ateliers.

Elle crée « La P'tite Cie » en 1985, devenue « Cie RVGIL » en 1991, et alterne depuis les créations aussi bien en France qu'aux Etats-Unis. Entre autres, Myriam Herve-Gil est régulièrement invitée à The University of the Arts de Philadelphie où elle alterne enseignement et créations ; en passant par l'ADF, le Jacob's Pillow, Dance Alloy Pittsburgh, Rowan University New-Jersey.

En France, elle alterne créations avec sa compagnie, compagnies de théâtre, opéras pour enfants, (la Compagnie Idéale, Benoit Gautier, le CREA), des ateliers en France (Gare au Théatre, Micadanses ; Rethel), en Ecosse (Glasgow, Edinburgh, Dance Base).

Invitée en résidence de création par le Théâtre Louis-Jouvet de Rethel, Myriam Herve-Gil constitue un groupe de danseuses correspondant au critère de base de sa prochaine création : 45 ans et plus. La rejoignent donc Marie-Agnès Arlot, Marie-Christine Gheorghiu, Roberte Leger, Susanne Schmidt, Edwige Wood.