Ils nous offrent des éclats de théâtre comme des éclats de rire qui racontent l’impossibilité d’un dialogue amoureux, considérant que c’est dans ce moment de l’impossible que s’incarne le mieux le lyrisme, la drôlerie et le tragique du verbe amoureux. Ils mijotent entre le grotesque et le sublime puis se prennent les pieds dans le tapis des mots pour mieux déchoir.

Blanche neige a mangé la pomme empoisonnée mais a miraculeusement échappée à la mort. Elle sait qu’on en veut à sa beauté et veut trouver un autre sens à sa vie. Dans sa quête, elle rencontre le chasseur et lui expose son problème et son objectif. Commence alors une drôle de parabole sur la beauté, la vérité et la mort.

Telles quelles se base sur des textes autobiographiques féminins et sur un processus d'écriture à plusieurs voix, sur le mode du montage cinématographique. Un cheminement au fil d'intimités, dans un espace peuplé d'objets du quotidien que l'on interroge dans leur rapport à l'intime, dans leurs utilisations et les actions qu'ils génèrent. Un travail sur la projection.