Il apparaît ancré dans sa terre, planté dans son parlange vendéen. Projeté sur un cadre de toile, son ombre le dépasse. Elle porte en elle toute la tradition du conte avec ses monstres, ses rois et leurs amours. Surtout leurs amours. Car l’amour est bien le grand sujet de ce nouveau spectacle de Yannick Jaulin.

Spectacle théâtral rythmé par le Quatuor Debussy, Le Bonheur des uns nous livre une galerie de portraits où se côtoient la femme de ménage et le jeune chef d'entreprise, la prostituée et le fossoyeur, le publiciste et l'ouvrier, l'acteur et la femme au foyer, le marginal et la serveuse. Une partition parfois drôle, parfois grave, toujours profondément humaine.

Spectacle théâtral rythmé par le Quatuor Debussy, Le Bonheur des uns nous livre une galerie de portraits où se côtoient la femme de ménage et le jeune chef d'entreprise, la prostituée et le fossoyeur, le publiciste et l'ouvrier, l'acteur et la femme au foyer, le marginal et la serveuse. Une partition parfois drôle, parfois grave, toujours profondément humaine.

Philippe Delaigue s’est emparé de Bérénice avec une intelligence et un brio dignes des plus grands. Sans jamais dénaturer la langue de Racine, les comédiens ont fait un tel travail d’appropriation du vers que tout nous apparaît fluide et évident. Comme si ce drames antique avait été écrit aujourd’hui avec leurs cohortes d’enjeux liés au pouvoir, à l’amour, au sexe, à la famille, à la mort et à l’honneur.

Philippe Delaigue s’est emparé d’Andromaque avec une intelligence et un brio dignes des plus grands. Sans jamais dénaturer la langue de Racine, les comédiens ont fait un tel travail d’appropriation du vers que tout nous apparaît fluide et évident. Comme si ce drames antique avait été écrit aujourd’hui avec leurs cohortes d’enjeux liés au pouvoir, à l’amour, au sexe, à la famille, à la mort et à l’honneur.

Seul en scène, Philippe Delaigue donne vie à une nouvelle poignante, Le Retour, tirée d’un recueil d’Andreï Platonov. Avec une précision et une subtilité peu communes, l’écrivain russe y dépeint le désarroi intime d’un soldat de l’armée rouge, qui retrouve sa famille après de longues années de guerre. Son fils est devenu un petit homme autoritaire, sa fille ne le reconnaît plus et sa femme a eu des faiblesses coupables. Tout cela est dit avec des nuances infinies et un sens de la psychologie aussi simple que profond.

Comme nombre d’artistes soviétiques influents, Chostakovitch incarne douloureusement l’équilibre difficile entre la recherche musicale singulière et le service artistique rendu à la patrie reconnaissante. Il lui faut endosser successivement, et à de fréquentes reprises, la queue de pie de l’artiste of

Seul en scène, Philippe Delaigue donne vie à une nouvelle poignante, Le Retour, tirée d’un recueil d’Andreï Platonov. Avec une précision et une subtilité peu communes, l’écrivain russe y dépeint le désarroi intime d’un soldat de l’armée rouge, qui retrouve sa famille après de longues années de guerre. Son fils est devenu un petit homme autoritaire, sa fille ne le reconnaît plus et sa femme a eu des faiblesses coupables. Tout cela est dit avec des nuances infinies et un sens de la psychologie aussi simple que profond.

Seul en scène, Philippe Delaigue donne vie à une nouvelle poignante, Le Retour, tirée d’un recueil d’Andreï Platonov. Avec une précision et une subtilité peu communes, l’écrivain russe y dépeint le désarroi intime d’un soldat de l’armée rouge, qui retrouve sa famille après de longues années de guerre. Son fils est devenu un petit homme autoritaire, sa fille ne le reconnaît plus et sa femme a eu des faiblesses coupables. Tout cela est dit avec des nuances infinies et un sens de la psychologie aussi simple que profond.

Comme nombre d’artistes soviétiques influents, Chostakovitch incarne douloureusement l’équilibre difficile entre la recherche musicale singulière et le service artistique rendu à la patrie reconnaissante. Il lui faut endosser successivement, et à de fréquentes reprises, la queue de pie de l’artiste of