Repères biographiques
Son oeuvre
Ils ont dit de lui
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Mon père était l’auteur Richard Brautigan. Il est né en 1935 à Tacoma, Washington, et a grandi dans le pacifique nord occidental. Adolescent il découvre la poésie et fait un choix de carrière osé pour quelqu’un de sa classe sociale : il décide de devenir écrivain. La sortie de La Pêche à la Truite en Amérique en 1967 le catapulte pratiquement du jour au lendemain au rang de rock-star. Il continua son oeuvre sérieusement et produisit 11 romans, un recueil de nouvelles et 9 de poésie.
Pour des raisons que personne ne connaîtra jamais, mon père s’est suicidé en 1984. Tout ce qui compte pour lui est contenu dans les pages de ses livres. Quelqu’un a suggéré que le Montana avait précipité la mort de mon père, mais je ne pense pas. Je crois que toute forme de beauté l’a conservé en vie un peu plus longtemps et j’en suis heureuse.
Ianthe Brautigan, You Can’t Catch Death
Né le 30 janvier 1935 à Tacoma, dans l’état de Washington. On sait peu de choses de son enfance. Il n’aurait jamais connu son père. En 1955, il fut hospitalisé à l’Oregon State Hospital après avoir lancé une pierre dans une fenêtre d’un poste de police. Diagnostiqué comme schizophrène paranoïaque, on lui administre des électrochocs. Il quitta la maison peu après son congé de l’hôpital.
Il publie son premier poème en 1956, et durant cette période s’installe à San Francisco où il se mêle au mouvement Beat. Il épouse Virginia Dionne Adler à Reno le 8 juin 1957. Sa fille Ianthe naît le 25 mars 1960. En 1964, on le retrouve avec les hippies du district de Haight-Hashbury. Il distribue ses poèmes dans la rue. En 1966-67, il est poète en résidence au California Institute of Technology. Il divorce de Virginia le 28 juillet 1970. Vers 1972, il s’établit à Pine Creek, près du Parc National de Yellowstone. Il se suicide en 1984.
Parues aux éditions Bourgois et aux éditions du Seuil :
La Pêche à la Truite en Amérique (1974)
Le Monstre des Hawkline (1976)
Willard et ses Trophées de Bowling (1978)
Retombées de Sombrero (1980)
Un Privé à Babylone (1981)
Tokyo-Montana Express (1981)
Mémoires sauvés du vent (1983)
Il Pleut en Amour (1991)
L’Avortement (1966)
Journal Japonais (1992)
Cahier d’un Retour de Troie (1994)
Richard Brautigan a traversé la littérature américaine (...) en balisant son parcours de messages que
personne n’a su vraiment déchiffrer. En 1984, Richard Brautigan, vadrouilleur de grands espaces,
poète, romancier, pionnier de la Beat Generation, se flanque une balle de 44 magnum dans la
tête. C’en est fini de sa vaine recherche de l’homme et de la nature par l’écriture. Il laisse un livre
provoquant, La Pêche à la Truite en Amérique, où il n’est question ni de cannes ni de moulinets, mais
d’amour et d’alcool, de road et de bars, de solitude, d’incompréhension, de douleurs, d’angoisses.
Brautigan raconte son foutu pays, le magnifique, l’impossible. Martine Laval,
Télérama
Richard Brautigan peut faire tenir une tragédie grecque dans un dé à coudre. Philippe Djian
Mes deux meilleurs amis ont toujours été Richard Brautigan et Tom Mc Guane. J’ai du mal à me remettre de la mort de Richard... Nous avons en commun le désir d’écrire sur le centre des Etats-Unis. Dans ce pays, la plupart des écrivains ou des artistes passent d’une côte à l’autre sans un regard pour ce qu’ils survolent. Jim Harrisson
Des livres avec beaucoup de blanc, des blancs qui donnent de l’air et relient les chapitres entre eux, livres à lire en marchant, ou même en voiture aux feux rouges. Michel Doury
Les images chez Brautigan constituent un récit parallèle qui relativise l’importance des faits narrés et invite à lire en creux, dans les trous et les manques, ces récits qui débordent les faits rapportés. Marc Chénetier
Cet(te) artiste n'est pas lié(e) en ce moment à un spectacle.
Aktéon, Paris
Aktéon, Paris
Echangeur, Bagnolet
Chêne Noir, Avignon
Criée, Marseille
TILF, Paris