Issu d’une famille d’artistes, Samuel Légitimus né à Paris le 28 mars 1965, est le fils du producteur de télévision Hégésippe Légitimus dit "Gésip". Sa mère est la journaliste Noéma Thomassine (mieux connue du monde antillais sous la signature de "Noéma") . Il est petit fils de Darling Légitimus, et cousin de Pascal Légitimus, qui l'initiera dès son enfance à l''art de l'improvisation théâtrale.
Majeur, il étudie quelques années le Droit, puis la théorie théatrale à la Sorbonne nouvelle.
En 1989, il est reçu au concours d'entrée de la première promotion de l’Ecole du Théâtre National de Chaillot sous le « règne » de Jérôme Savary. Il y aborde le théâtre classique et y approfondit son jeu d’acteur auprès d’Andrzej Seweryn, de Nita Klein et de Michel Lopez. Il assistera Andrjez Seweryn dans la mise en scène de la pièce de fin d'études Peines d’Amour Perdues de William Shakespeare .
Très jeune, attiré par le monde du spectacle, il répond à des annonces, participe à des castings et décroche petits rôles et figurations dans plusieurs longs métrages.
Il fait du doublage, et enregistre les voix de plusieurs spots publicitaires pour la radio et la télévision (dont le fameux : « Des pâtes, des pâtes, oui mais… » avec Michel Colombier)
Les Uns et les Autres, réal. Claude Lelouch
Le Pion, réal. Christian Gion
Clara et les Chics Types, réal. Jacques Monnet
Il rencontre et entre en collaboration avec l’auteur et cinéaste africain-américain Melvin Van Peebles pour l’adaptation française de sa comédie musicale Don't Play Us Cheap qui devient Une Fête à Harlem.
Il co-anime pendant deux ans l’émission de radio Délires sur Radio D’OM.
Il prête sa voix à diverses pièces radiophoniques sur France Culture.
Il rencontre bientôt un groupe d'artistes étonnants, les Macmadedown, avec lesquels il écrit et met en scène une pièce, Jackpot, qui parodie les comédies britanniques.
1991 Le Monte-Plats de Harold Pinter, qu' il met en scène et interprète
Le Jardin des cerises, pièce adaptée de La Cerisaie d’Anton Tchekhov, m.e.s. Romuald Sciora
En 1992, il commence un travail sur ses racines et (en digne arrière petit fils de Hégésippe Jean Légitimus, premier député noir de l'Histoire) il se passionne pour les droits de l'homme et des minorités. Il trouve dans la culture africaine-américaine, et notamment dans les écrits de l'écrivain noir James Baldwin (1924-1987), un écho à ses propres idées et à ses préoccupations. Il en naîtra un spectacle musical intitulé : Tiens Bon - Never Despair inspiré de blues et de gospels adaptés par Marguerite Yourcenar. Le spectacle sera notamment jouée au Théâtre Berry-Zèbre de Paris et à Amiens lors d'un hommage du Festival du film d’Amiens à sa grand-mère Darling Legitimus.
En 1995, il co-écrit, met en scène et interprète La Fabuleuse Vie de Harry Bottleneck, un spectacle musical pour enfants présentant l’histoire du jazz.
1996 Femmes, guerre et comédie de Thomas Brasch, m.e.s.François Bergoin.
Il monte ensuite - et interprète - pour le festival « Premier Geste » à l’Espace Kiron, après l’avoir traduite de l’anglais, The Midnight Hour ou Une Nuit dans la vie de James Baldwin, pièce à un personnage de James Campbell.
En janvier 1997, invité par la communauté africaine-américaine de Paris, il participe en tant que récitant à l’hommage à Martin Luther King dans le cadre du Festival de gospel de Paris.
Bintou de Koffi Kwahulé en collaboration avec Pascal N’Zonzi, m.e.s. Gabriel Garran
Le Coin des Amen de James Baldwin, qu'il crée et met en scène
Sonny's Blues de James Baldwin, qu'il met en scène
Depuis 2000, il entreprend la traduction de plusieurs classiques du théâtre africain-américain, notamment A Raisin in the Sun de Lorraine Hansberry, et Purlie Victorious d’Ossie Davis.
En 2010, il co-signe la mise en scène de Attila, reine des Belges de Marie-Elisabeth Cornet.
En 1998, il présente dans le cadre du Festival de jazz de La Villette Blues for Mister Baldwin une manifestation/hommage à James Baldwin pour fêter la dixième année de sa disparition en France.
Il participe à de nombreuses réunions et manifestations de défense des droits humains.
Il poursuit son action militante et artistique au sein du Collectif James Baldwin, association philanthropique qu'il a fondé quelques années plus tôt. Il milite notamment aux côtés de Julia Wright pour la libération du journaliste africain-américain Mumia Abu Jamal.
En 2005, il coordonne l'élaboration de sites internet, dont l'un sera dédié à la vie et à l’œuvre de James Baldwin (qui aurait eu 80 ans en 2005), et un autre à son arrière grand père l'homme politique noir Hégésippe Jean Légitimus.
Cet(te) artiste n'est pas lié(e) en ce moment à un spectacle.
Lavoir Moderne Parisien, Paris
Européen, Paris
Lucernaire, Paris
Les Feux de la Rampe, Paris
Théâtre Montmartre Galabru, Paris