Les interprètes de la comédie musicale Cats ont fui la société pour se réfugier dans leur litière, tant l’avenir de la planète leur semblait compromis. Entre la comédie musicale, l’opérette, le ballet, le modern-jazz et le kabuki, cette fable animalière prend forme dans un décor imaginé par l’artiste plasticien Théo Mercier.
Dans Les chats (Ou Ceux qui frappent et ceux qui sont frappés), dix chats vivent paisiblement à l’abri du monde extérieur et sont occupés à faire le point sur l’espèce humaine : climat, économie, technologie, politique, prospective… les opinions sont variées, les désaccords profonds, et pourtant il faut bien essayer de vivre ensemble. Afin que même le plus petit chaton puisse contribuer à un futur désirable, ils vont chanter et danser leurs peurs, leurs doutes et leurs espoirs.
Sacralisés dans l’Égypte ancienne ou bien jetés au feu avec les sorcières pendant des siècles, devenus aujourd’hui les icônes kawaï et lol des réseaux sociaux et des childless cat ladies, les chats comme les humains n’ont pas choisi leur famille. Les nôtres n’ont pas choisi « Maman », la personne qui les élève et qui ne laisse pas indifférents : certains la chérissent, d’autres la détestent, mais personne ne songe à fuguer, tant la nourriture est bonne et la moquette confortable.
Comédie musicale sur les animaux humains et non humains, l’anthropocène et le climato-scepticisme, la montée de l’extrême droite et l’idée de la catastrophe, la résignation, l’accommodation, la satisfaction ou la rébellion, Les chats est un projet résolument trans-formes, à cheval entre théâtre, danse et chant, mais aussi entre anthropologie et zoomorphisme, entre ballet modern jazz, comédie musicale et danse minimaliste, entre aller-retours à la litière, jeux, toilette, et repos, sur une musique originale et poly-styliste du compositeur Laurent Durupt. Les interprètes de la pièce sont danseurs, danseuses ou acteurs et actrices de tous âges, réuni.e.s dans un espace scénographié par Théo Mercier, avec des costumes de Jean Biche et Vanessa Riera, des lumières de Fabrice Ollivier, le travail sonore de Guillaume Olmeta, la direction technique de Moustache, Céline Peychet à l’assistanat et la collaboration artistique, et la production est assurée par Fabrik Cassiopée, en collaboration avec Fougue.
Jonathan Drillet & Marlène Saldana
Depuis 2008, Jonathan Drillet & Marlène Saldana écrivent et mettent en scène leurs propres spectacles. Ils fondent leur compagnie en 2011 : The United Patriotic Squadrons of Blessed Diana, domiciliée à Paris.
Ils créent notamment Dormir Sommeil Profond, l'Aube d'une Odyssée (2011), une pièce sur la Françafrique et les Affaires Étrangères créée au Théâtre de Gennevilliers, centre dramatique national ou Fuyons sous la spirale de l'escalier profond (2013), un ballet néo-romantique en forme de contre-biopic sur le couple Bergé-Saint Laurent, créé à la Ménagerie de Verre, à Paris.
En 2016, ils mettent en espace un texte de Margret Kreidl pour le Festival Actoral (Marseille), conçoivent une performance pour le club Silencio (Paris), et présentent une re–création du projet Spokaoke de la metteuse en scène américaine Annie Dorsen (Gennevilliers).
En 2017 ils proposent le Sacre du Printemps arabe au Centre National de la Danse (Pantin) et collaborent avec Théo Mercier pour la création de sa deuxième pièce (La Fille du Collectionneur produit par Nanterre-Amandiers, centre dramatique national).
En 2020, ils cosignent avec Gaëlle Bourges et Mickaël Phelippeau le tryptique 22 castors front contre front, pièce pour 22 interprètes issus de l’atelier chorégraphique de l’université de Poitiers programmé par le TAP-Théâtre Auditorium de Poitiers lors du Festival A Corps.
En 2021, ils créent la pièce Showgirl adaptée du film Showgirls, de Paul Verhoven, au Théâtre Saint Gervais, Genève, dans le cadre du festival La Batie.
Très original. Bravo. Superbe costume et mise en scène. Belle caricature de neuneuille. Certaines séquences un peu longues dans la première partie du spectacle et déstabilisante pour le spectateur 'grand public'.
Non ce n’est pas une comédie musicale classique, oui le premier quart d’heure est déconcertant mais quelle qualité dans les textes et dans le jeu des corps. Voire de références à (l’ultra) actualité, un régal. Venir voir cette pièce pour voir des gens « bien chanter » serait un contresens (depuis quand un chat chante bien :) Ils miaulent même en chantant et ont un regard lucide sur le monde. Frais !
Ce spectacle est mauvais à tous points de vue : - Le message est incompréhensible, car tous azimuts, difficile de voir où les auteurs veulent en venir - Les costumes sont horribles - La plupart des chanteurs chantent mal - Les musiques sont désagréables - L’ensemble est inesthétique au possible Nous sommes partis au milieu du spectacle ainsi que plusieurs spectateurs… À éviter !!
Pour 3 Notes
Très original. Bravo. Superbe costume et mise en scène. Belle caricature de neuneuille. Certaines séquences un peu longues dans la première partie du spectacle et déstabilisante pour le spectateur 'grand public'.
Non ce n’est pas une comédie musicale classique, oui le premier quart d’heure est déconcertant mais quelle qualité dans les textes et dans le jeu des corps. Voire de références à (l’ultra) actualité, un régal. Venir voir cette pièce pour voir des gens « bien chanter » serait un contresens (depuis quand un chat chante bien :) Ils miaulent même en chantant et ont un regard lucide sur le monde. Frais !
Ce spectacle est mauvais à tous points de vue : - Le message est incompréhensible, car tous azimuts, difficile de voir où les auteurs veulent en venir - Les costumes sont horribles - La plupart des chanteurs chantent mal - Les musiques sont désagréables - L’ensemble est inesthétique au possible Nous sommes partis au milieu du spectacle ainsi que plusieurs spectateurs… À éviter !!
1, Place du Trocadéro 75016 Paris