Avec Requiem pour L., le talentueux duo déjà à l’oeuvre sur Coup Fatal réinvente le Requiem de Mozart avec une troupe venue du monde entier. Une messe pour le temps présent.
De Vsprs à Pitié !, sans oublier le triomphe de Coup Fatal, on peut dire qu’Alain Platel et Fabrizio Cassol connaissent la musique. Requiem pour L., sous la férule des ballets C de la B, marque leurs retrouvailles. Le Requiem de Mozart, ici déconstruit, se frotte aux influences jazz, lyrique ou africaine chères au tandem Platel-Cassol pour devenir une fresque visuelle et physique.
À Fabrizio Cassol, la partition musicale servie par une quinzaine de musiciens d’horizons divers, à Alain Platel la mise en mouvement pour donner corps aux notes. À eux deux, forts de ce métissage des époques et des talents, ils donnent à voir autant qu’à entendre l’un des plus grands chefs-d’oeuvre de la musique occidentale. Ils inventent au passage une forme de représentation qui va bien au-delà du simple concert. Mozart, qui connut tous les honneurs avant de finir abandonné, est ici célébré à la juste valeur de son génie. Requiem pour L. lui rend hommage à sa façon tout en l’inscrivant dans le présent.
« [alain Platel] semble vouloir percer le mystère absolu de la mort, ce secret inentamé du vivant dont personne ne revient après en avoir franchi le seuil. Il fait de l’agonie un objet spectaculaire, scénarisé, transformé – le film a été décoloré et ralenti – qui fait basculer l’intime ultime dans la représentation. La vidéo colonise le plateau – difficile d’y échapper – sans trouver d’équilibre avec les évolutions des musiciens et la somptueuse partition polyphonique de Cassol. » Rosita Boisseau, Le Monde, 1er décembre 2018
Terriblement choquée et je ne suis pas la seule. "Voyeurisme extrême", "dérangeant", "choc" sont les mots qui revenaient le plus souvent à la sortie du spectacle. Sans compter les nombreuses sorties pendant la représentation. Cette vidéo prend, hélas, le pas sur le spectacle, pourtant formidable, extraordinaire, époustouflant (musiques, danses, chants).Quels merveilleux artistes! A 64 ans, je n'ai pas le réputation d'être sensible et j'ai, moi-même, assisté à la mort de plusieurs membres proches de ma famille, après les avoir accompagnés dans la maladie et la déchéance, physique et mentale. Sous couvert de démarche "artistique", on assiste là, en réalité, à l'agonie d'une vraie personne.....Si vous ne voyez rien de choquant là-dedans,ça me paraît réellement dramatique. Sauf à rechercher précisément cet effet... Je pense tellement à "La mort en direct", vieux film de Bertrand Tavernier avec Romy Schneider. Ce film avait beaucoup choqué en son temps et l'on disait alors : "heureusement, on n'en est pas là". Eh bien, nous y voilà.....De la télé-réalité dans ce qu'elle a de plus trash et de plus dégradant. A quand une "démarche artistique" montrant un vrai meurtre? Quel dommage d'avoir gâché un tel spectacle....
Une émotion indicible ! Je n'ai pas de mot pour dire combien ce spectacle est exceptionnel. La mise en scène, les mélanges de musique, à 66 ans, je ne me souviens pas avoir été bouleversée pareillement par un spectacle. MERCI !
Très bonne pièce dont la musique et le casting transmettent les différentes cultures de la célébration de la mort. Ecriture ingénieuse de Fabrizio Cassol qui a su mêler chants d'Afrique du Sud, rumba congolaise et le Requiem de Mozart tout en respectant l'oeuvre originale. L'écran diffusant les images réelles de la mort de Lucie (qui a elle même choisi de filmer et fournir ces images à Platel) peuvent passer pour du voyeurisme mais rendent hommage à cette amoureuse de l'Afrique du Sud et mettent le spectateur face à la mort, alors que sur scène c'est la vie qui rayonne.
Voyurisme obscène, tellement déplacé. Choquant. Aucune subtilité Generant de la souffrance pour le spectateur. La musique était pourtant magnifique. Impossible de regarder la danse à cause de l'écran géant juste derrière les danseurs projetant un film du passage le plus cru possible de la vie à la mort d'une vraie personne. Oui oui.
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Terriblement choquée et je ne suis pas la seule. "Voyeurisme extrême", "dérangeant", "choc" sont les mots qui revenaient le plus souvent à la sortie du spectacle. Sans compter les nombreuses sorties pendant la représentation. Cette vidéo prend, hélas, le pas sur le spectacle, pourtant formidable, extraordinaire, époustouflant (musiques, danses, chants).Quels merveilleux artistes! A 64 ans, je n'ai pas le réputation d'être sensible et j'ai, moi-même, assisté à la mort de plusieurs membres proches de ma famille, après les avoir accompagnés dans la maladie et la déchéance, physique et mentale. Sous couvert de démarche "artistique", on assiste là, en réalité, à l'agonie d'une vraie personne.....Si vous ne voyez rien de choquant là-dedans,ça me paraît réellement dramatique. Sauf à rechercher précisément cet effet... Je pense tellement à "La mort en direct", vieux film de Bertrand Tavernier avec Romy Schneider. Ce film avait beaucoup choqué en son temps et l'on disait alors : "heureusement, on n'en est pas là". Eh bien, nous y voilà.....De la télé-réalité dans ce qu'elle a de plus trash et de plus dégradant. A quand une "démarche artistique" montrant un vrai meurtre? Quel dommage d'avoir gâché un tel spectacle....
Une émotion indicible ! Je n'ai pas de mot pour dire combien ce spectacle est exceptionnel. La mise en scène, les mélanges de musique, à 66 ans, je ne me souviens pas avoir été bouleversée pareillement par un spectacle. MERCI !
Très bonne pièce dont la musique et le casting transmettent les différentes cultures de la célébration de la mort. Ecriture ingénieuse de Fabrizio Cassol qui a su mêler chants d'Afrique du Sud, rumba congolaise et le Requiem de Mozart tout en respectant l'oeuvre originale. L'écran diffusant les images réelles de la mort de Lucie (qui a elle même choisi de filmer et fournir ces images à Platel) peuvent passer pour du voyeurisme mais rendent hommage à cette amoureuse de l'Afrique du Sud et mettent le spectateur face à la mort, alors que sur scène c'est la vie qui rayonne.
Voyurisme obscène, tellement déplacé. Choquant. Aucune subtilité Generant de la souffrance pour le spectateur. La musique était pourtant magnifique. Impossible de regarder la danse à cause de l'écran géant juste derrière les danseurs projetant un film du passage le plus cru possible de la vie à la mort d'une vraie personne. Oui oui.
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