Depuis son premier album, simplement titré Albin de la Simone (2003), Albin de la Simone s’est frayé, tout en élégance décalée, une voie à part dans le paysage fourni de la chanson française. En orfèvre subtil, dans la lignée d’un Souchon, il cisèle des chansons douces-amères dont le parfum léger se révèle terriblement entêtant.
N’étant pas du genre à fonctionner en fonctionnaire, il n’aime rien tant que briser la routine pour se lancer dans des projets-défis. Ainsi, par exemple, a-t-il monté Les films fantômes, un spectacle dans lequel il présente au public des films qui n’existent pas, ou a-t-il donné un concert-performance au Musée d’Art moderne de la ville de Paris.
Autre initiative hors de l’ordinaire : pendant qu'il écrivait son dernier album (Un homme, 2013), installé en résidence de création au CENTQUATRE-PARIS, il a donné des concerts dans toutes les salles du bâtiment et sous toutes les formes : seul, en petite ou en grande formation, acoustique, semi-acoustique ou sonorisé, sur scène ou au milieu du public. De cette expérience a résulté un spectacle qui a tourné pendant deux ans et lui a valu une nomination aux Victoires de la musique.
Aujourd'hui, après quelques jours de répétitions avec ses musiciens, Albin de la Simone nous ouvre les portes de l’Atelier 11 pour nous livrer la primeur de son très attendu cinquième album, dont la sortie est prévue début 2017.
« On croit entendre de petites chansons écrites dans une intimité d’un deux-pièces-cuisine, et il nous précipite dans des abîmes romanesques. Derrière le chanteur au regard d’ange, cet auteur-compositeur est un démon. » Bertrand Dicale, Causette
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