Alice au pays des merveilles

Spectacle pour enfants à partir de 4 ans.

L'histoire d'Alice
Note d'intention
La presse
Lewis Carroll et son univers

• L'histoire d'Alice

Alice au pays des merveilles, le chef d’oeuvre de Lewis Carroll est une invitation à plonger au coeur des rêveries enfantines et de leurs mystères.

Bercée par la douce monotonie d’une ennuyeuse lecture en compagnie de sa sœur, Alice est soudain tirée de sa torpeur par une apparition saugrenue : un Lapin blanc file sans s’arrêter devant elle, tout en consultant anxieusement une montre à gousset. De nature curieuse, la fillette le suit, jusque dans son terrier où, fonçant tête baissée, elle se retrouve précipitée dans les profondeurs de la Terre … et atterrit, sans encombre, dans la salle aux mille porte.

À la merci des caprices d’un flacon puis d’un gâteau portant d’énigmatiques inscriptions, l’enfant subit maintes transformations jusqu’à ne mesurer que la taille… d’un champignon… qui bizarrement s’avance vers elle ! En émerge une Chenille psychédélique qui se lance avec Alice dans une discussion animée sur le thème de l’identité, et s’achève par une valse improvisée. 

Un peu plus loin, Alice découvre une maisonnette d’où s’échappe un vacarme ahurissant. Elle y entre, et fait la connaissance de la Duchesse, aux mauvaises manières, et de son chat, le Chat du comte de Chester. Or la Duchesse doit se préparer pour une partie de croquet chez la Reine et laisse Alice seule face au Chat, un peu inquiétant... Le matou ne fait que rire, et d’un rire si bruyant qu’Alice n’a qu’une envie : s’éloigner au plus vite de cette maison ! Elle poursuit sa route jusqu’à la maison du Chien touffu qui prend le thé avec le Chapelier. 

Ils sont assis à une table dressée pour plusieurs convives et attachés l’un à l’autre par le bras, Alice se joint à eux mais se voit très vite obligée d'arbitrer une dispute. L’enfant s ’éclipse par une porte qui la mène au jardin merveilleux de la Reine de coeur. Toute excitée, elle intègre la partie de croquet monopolisée par la Reine, autoritaire et tricheuse qui n’a qu’une obsession :couper arbitrairement la tête aux insoumis… sauvés de justesse par le Roi de coeur. 

Mais la partie est brutalement interrompue par l’annonce du vol de la tarte de la Souveraine ! S’ensuit un procès extravagant, où la Reine accuse l’un après l’autre, tous les personnages qu’Alice a rencontrés. Menacée d’avoir à son tour la tête coupée, notre héroïne se réveille en sursaut dans les bras de sa sœur...

Par la Compagnie Parciparlà. Avec la voix de Philippe Noiret.

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• Note d'intention

L’adaptation, que j’ai réalisée à partir du premier ouvrage paru en 1865, est assez fidèle et littérale. L’essentiel de ce travail d’adaptation a consisté à rendre le « non-sens » si typique de la culture britannique et le jeu permanent du langage. J’ai souhaité une mise en scène inventive, légère, drôle, enlevée. Le spectacle contient plusieurs niveaux de lecture (visuels, langagiers…) qui devraient trouver des résonances dans l’imaginaire des plus jeunes et peut-être même des grands qui ont su garder une capacité à s’émerveiller…

Freddy Viau

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• La presse

"La justesse des acteurs, l’ingéniosité de la mise en scène suffisent à faire la différence. Une adaptation d’une séduisante vigueur." Le Monde

"Du vrai théâtre pour enfant ! …De la recherche, de l’intelligence, de la sensibilité ! » Tatouvu.mag

"Entre le superbe jeu d’acteurs, les effets spéciaux et la voix de Philippe Noiret, décollage immédiat !" A Nous Paris

"Des comédiens pétris d’énergie et de talent, des costumes superbes, un humour décapant... Un excellent spectacle à voir en famille, de 4 à 77 ans !" Le Parisien

"Une excellente adaptation !! » Télérama

"Toutes les scènes et les personnages extravagants se succèdent sur un rythme enlevé, jusqu’à l’anthologique partie de croquet. » Le JDD

"Adapter cette histoire était un pari fou : le voilà relevé avec bien du talent." Zurban

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• Lewis Carroll et son univers

Fruit des récits que Lewis Carroll improvisait pour les sœurs Lidell, et en particulier la petite Alice, Alice au pays de merveilles est une invitation à plonger au cœur des rêveries enfantines et de leurs mystères. 

L’auteur

La vie de Lewis Carroll fut entièrement partagée entre l’étude des mathématiques (il publia d’importants ouvrages sur les déterminants et sur la logique symbolique), et la passion de la littérature d’imagination, nourrie d’humour et de non-sens typiquement britanniques. 

Dans son œuvre, Lewis Carroll crée de singulières extravagances de langage, manie brillamment les associations d ’idées et les rapprochements bizarres, dont il se sert comme autant de «clefs », pour résoudre avec un humour délicat la difficile équation : réalité/absurdité. 

Lewis Carroll, né en 1832, a écrit Alice au pays des merveilles en 1862, De l ’autre côté du miroir en 1871, La Chasse au Snark 1876, Sylvie et Bruno en 1893 et meurt en janvier 1898 des suites d’une bronchite aigüe. 

L’univers d’Alice au pays des merveilles

Profond connaisseur de la psychologie des enfants, Lewis Carroll est le premier à raconter un monde vu par des yeux d’enfant, un monde sans préjugés, où l’on peut être libre et sans pitié vis-à-vis des conventions et des traditions sociales. 

Le personnage d’Alice se sert du rêve comme un moyen de plonger en elle-même, afin de poursuivre la perpétuelle quête d’identité qui nous caractérise tous. Toutes les rencontres qu ’elle fera sont autant de facettes de sa personnalité et de ses questionnements internes qu’il lui faut affronter. 

La singularité de cette oeuvre réside dans la légère folie et la fantaisie bizarre qui dominent tout cet univers. Ses œuvres à la poésie extravagante ont conquis le monde de la littérature, soufflant sur l’humanité, un vent sans précédent de liberté, de tolérance et de curiosité.

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