Aurélien Bory - Géométrie de caoutchouc

• Un échantillon d’humanité fragile

Un petit chapiteau niché sous un immense chapiteau comme un lapin dans un chapeau, ça donne Géométrie de caoutchouc mis en scène par Aurélien Bory. C’est la toile, qui est le clou du spectacle, sa vedette numéro 1, son moteur. À partir de cette contrainte - comme souvent chez Bory, l’objet quel qu’il soit, tapis roulant ou robot, donne l’élan à l’oeuvre - il a imaginé un dialogue singulier entre le chapiteau que l’on plie et déploie comme une immense marionnette et les huit comédiens-manipulateurs présents.

Le parti-pris architectural signe l’action : quatre spectacles différents ont lieu au même moment devant les spectateurs disposés en quadri-frontal. Cette guirlande de situations déroule un scénario abstrait et narratif. Au fait, l’expression « géométrie de caoutchouc » est le nom utilisé par les mathématiciens pour parler de topologie.  

Par la Compagnie 111.

• La presse

« Le phénoménal Aurélien Bory, acteur et physicien, inventeur d’un cirque hybride et conceptuel, poursuit son travail sur l’espace de la manière la plus insolite qui soit. (...) Du jamais vu. Très fort. » Stéphanie Barioz, Télérama sortir

« Ce que le metteur en scène en fait est plus que convaincant. Posant un petit chapiteau sous un grand, il s’amuse à trouver des équilibres et des envols sur les surfaces molles de caoutchouc, qui devient alors le sujet, qui respire et s’effondre. Aux ombres projetées permettant de multiplier les points de vue, Aurélien Bory et sa solide équipe explorent une nouvelle aire de jeu qui se dérobe, se plisse. Une belle mollesse. » Marie-Christine Vernay, Libération, 17 Mai 2012

« Vêtus d’imperméables, aussi touchants et empruntés que des Monsieur Hulot, ils incarnent avec grâce la fragilité d’une humanité élastique et malléable que son environnement menace sans cesse de rejeter. » Eric Demey, La Terrasse, 1er novembre 2011

« Après avoir exploré toutes les virtualités de l'objet chapiteau, le spectateur se découvre sur un arc-en-ciel de gravité. À notre insu, Aurélien Bory a mis en nous la comédie humaine (...), le goût enfantin de l'escalade, des glissades dans les dunes, le mythe de Sisyphe, les tremblements de terre, le Pakistan submergé, tout l'effroi du monde et le terrible bonheur d'exister. » Daniel Morvan, Ouest France, 13 octobre 2011