Spectacle pour enfants de 5 ans à 12 ans.
Une « méchante marâtre » à bout de nerfs envoie sa petite belle fille, Miette, chercher du fil et une aiguille chez une « tante »… Babayaga, l’ogresse !
Avertie du danger par un clochard médium, ivrogne mais néanmoins sage, qui lui donne les clefs de sa survie, elle poursuit son chemin jusqu’à la fameuse demeure de l’ogresse... Commence alors une aventure, son aventure. L’univers de Babayaga est un univers magique où tout va, à priori, conspirer (les êtres et les objets) à la retenir… à la « rôtir »...
Pour sauver sa vie, elle va s’adapter à chaque situation, chaque rencontre, dépasser sa peur, utiliser à bon escient les outils donnés par le clochard, et surtout : apprendre à s’exprimer dans la langue de ceux à qui elle s’adresse. Le tout en développant sa générosité et son sens de l’humour.
Freddy le chat, séducteur des années 50 qui se présente comme potentiellement « son pire cauchemar », une meute de chiens aussi bêtes que méchants, le Saule, pleureur d’alexandrins, le portail souffrant de rhumatismes : tous vont à un moment essayer de la décourager.
Chacune de ces rencontres sera une étape que Miette devra franchir pour échapper à la terrible ogresse…et ce, jusqu’à leur face à face final. Comment parviendra-t-elle à se tirer des griffes de Babayaga ?
Un spectacle plein de malice, d’humour et de poésie pour toute la famille…
Babayaga a reçu les prix du public et du jury au festival "Au bonheur des mômes 2009".
Une adaptation de Delphine Lacouque et Aude Roman. Distribution en alternance.
Dès l’écriture, j’ai eu une « vision » assez claire de la mise en scène : elle devait reposer sur le jeu des comédiens, des costumes impressionnants (pour que l’univers fantastique soit là), une régie conséquente (ponctuant un rythme endiablé !) et pas de décor figuratif.
Je voulais que le « jeune public » s’approprie les codes théâtraux des adultes.
Le casting était évident : je l’avais sous la main : les rôles étaient « écrits pour eux »! Dès l’écriture, chacun des personnages a, sa manière de s’exprimer, son langage, et Miette, quasi « polyglotte »,s’adapte à tous pour s’en sortir… Les personnages sont très typés et correspondent souvent à des références théâtrales et cinématographiques et littéraires inscrites dans l’inconscient collectif.
La découverte d’une merveilleuse costumière : Alice Touvet m’a permis de miser toute l’esthétique du spectacle sur des costumes fantastiques dans un décor sobre, jeu de transparences…
La bande son, les jeux de lumière, et l’imaginaire du public faisant le reste… Parce qu’à mon avis, au théâtre « ce qui est dit n’est plus à montrer…et ce qui est montré n’est plus à dire …ça existe ! ».
(...) J’ai choisi des musiques tziganes parce que ce genre musical raconte la Vie, de manière universelle, avec ses joies et ses peines. Les bruitages, et les compositions originales accompagnent Miette sur un chemin initiatique « semé d’embûches » (effrayantes ou drôles !) mais toujours « parsemé de poésie ».
La consigne étant : « Ne jamais sous estimer les enfants et faire en sorte que les adultes soient aussi heureux que nous » !
Aude Roman
« Un véritable bijou théâtral ! » Les dernières nouvelles d’Alsace
« Coup de chapeau aux comédiens ... géniaux ! » Pariscope
« Rythme endiablé...Bravo à toute cette équipe ! » lamuse.net
« La mise en scène est fabuleuse...l'heure... passe comme par enchantemenr. » Dauphiné libéré
« Une histoire drôle et poétique. » 20 Minutes
7, rue des Plâtrières 75020 Paris