Peintre et folk singer anglais d'origine italienne adepte de poésie, Piers Faccini dévoile dès son premier album, Leave no Trace un songwriting délicat et raffiné, empruntant au folk, au blues et à la musique africaine. En 2013, Le journal Libération classe son cinquième album Between Dogs & Wolves parmi les meilleurs albums de l'année en le citant comme ayant « construit une oeuvre parmi les plus passionnantes de notre époque. » Il publie en 2014 un duo avec le violoncelliste Vincent Segal, Songs Of Time Lost, récompensé par la presse internationale.
Producteur et arrangeur (Dom La Nena et Jenny Lysander), il crée sa propre maison de disque, Beating Drum en 2013 pour « faire ce qu'il aime et choisir son heure ».
À l'image des côtes nordiques dénudées dont elle est originaire, les chansons de Jenny Lysander décrivent l'horizon bleu et froid de paysages intérieurs dans lesquels un soleil d'hiver perce furtivement avant de disparaître à nouveau. Finement produit par Piers Faccini - l’orfèvre anglais à la voix d’or -, le premier album de la jeune Scandinave (Northern Folk) a la saveur du fika, la douceur du molleton. Aux arrangements minimaux succèdent une flutine filante, des guitares siciliennes et même une cornemuse, à quai sur une péniche.
On vogue.
Nouvelle incarnation de Milkymee, Yelli Yelli est le fruit de la collaboration entre Emi Hanak et Piers Faccini. Petite, la mère d'Emi lui faisait écouter des airs traditionnels kabyles. La fillette avait beau ne pas en comprendre les paroles, les chansons l'entrainaient, mystérieuses, déployant sous les mélodies leurs rythmes et dans ces rythmes l'émotion d'un peuple d'âmes et de corps. Les années passèrent ; l'enfant devint adolescente, l'adolescente adulte, l'adulte la chanteuse Folk, brute et sensible, généreuse et espiègle.
Mais au contact de Piers Faccini le trésor secret des airs enfouis depuis l'enfance est remonté soudain à la surface avec une voix chaude et sauvage, kabyle, folk. Yelli Yelli est redevenue celle que son grand-père appelait, en kabyle, « la fillette » : Yelli Yelli.
« Dans la maison Horsedreamer, les émotions on les distille, on les raffine jusqu’à sortir le jus du folk slowcore : une instrumentalisation épurée, des textures d’ambiance, une tension surnaturelle et des chansons à textes. À leur écoute, on a l’impression de plonger au cœur d’un puissant film épique, sans héros, et de se retrouver livré au seul sentiment d’une émouvante humilité. »
5 rue Curial 75019 Paris