Bizet a composé ses Chants du Rhin en s’inspirant de poèmes de Joseph Méry. Pourquoi ne pas lire ces vers qui ouvrent l’imagination de l’interprète et de l’auditeur sur les paysages, les personnages et les petites scènes qui ont stimulé Bizet ? « Le Rhin parle ; il raconte, avec sa grande voix », écrit Méry. Écoutons ce qu’il a à nous dire… « Le Rhin prend tous les tons, joyeux, légers ou graves » ajoute le poète. À nous de laisser vagabonder nos pensées sur ces vers et sur les magnifiques évocations pianistiques de Bizet.
Bizet a composé ses Chants du Rhin (« lieder pour piano ») en s’inspirant de poèmes de Joseph Méry, homme de lettres très connu en France à son époque. Pourquoi ne pas lire ces vers qui ouvrent l’imagination de l’interprète et de l’auditeur sur les paysages, les personnages et les petites scènes qui ont stimulé Bizet ? « Le Rhin parle ; il raconte, avec sa grande voix », écrit Méry. Écoutons ce qu’il a à nous dire… « Le Rhin prend tous les tons, joyeux, légers ou graves » ajoute le poète. À nous de laisser vagabonder nos pensées sur ces vers et sur les magnifiques évocations pianistiques de Bizet. Ce dernier a rencontré Liszt le 24 mai 1861 chez son maître, Fromental Halévy. Le tout jeune compositeur et pianiste parvint à impressionner la légende vivante du piano ! Les mélodrames de Liszt, qui combinent déclamation parlée et composition pianistique, se sont imposées comme le pendant aux Chants du Rhin. Avec les poètes que Liszt met en musique – Lenau, Strachwitz, Bürger, etc. – nous passons des paysages et des rêveries de Bizet et Méry à des visions fantastiques et parfois cauchemardesques. Deux visions du monde !
Hervé Lacombe
14 rue Ivan Tourguénieff 78380 Bougival