Légende vivante de la musique angolaise, Bonga n’a rien perdu de son enthousiasme pour chanter le semba. Son immense carrière planétaire – 52 ans d’activité, plus de 400 chansons – s’enrichit d’un nouvel album fidèle à ce style inimitable qui mêle les rythmes traditionnels angolais aux musiques d’aujourd’hui. Suivez Bonga dans sa cour, ce carrefour propice aux rencontres les plus joyeuses !
Kintal da Banda – « esprit de cour » en créole angolais –, c’est cette intelligence collective qui émane de la cour de sa maison d’enfance, lieu de convivialité où se croisent toutes les générations, toutes les discussions. Celui qui n’a jamais cessé de faire vibrer le semba à travers le monde, fusion angolaise de rythmes anciens et de musique populaire, nous parle gastronomie, brousse, solitude bienfaitrice mais aussi actes de résistance au quotidien. Car Bonga, militant de l’indépendance angolaise, continue de lutter pour son pays à travers la joie véhiculée par la musique, armé de sa voix unique, puissante et râpeuse et de sa dikanza, cette percussion traditionnelle angolaise en bambou strié. Aussi inspirant qu’entraînant !
Bonga Kuenda et le semba – auquel l’artiste a offert une reconnaissance internationale – sont indissociables. Alors que la vie l’a mené d’Angola au Portugal, de Rotterdam à Paris et ailleurs, le chanteur est resté viscéralement attaché à ses racines et au semba donc, cette musique qui rythme toute la vie quotidienne de son pays d’origine. Plus de cinquante ans après son premier album révolutionnaire, Angola 72, le succès ne s’est jamais démenti pour Bonga qui ne semble pas près d’arrêter : « tant que des personnes malintentionnées – européennes, africaines, chinoises... - dirigeront la marche du monde, je prendrais le micro pour les contrer...»
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