Avec : Béatrice Ella Meke, n’kante minga
Maxime
Steve Le Tourneur : voltige à cheval
Fabien Demuynck et la chaise de Gilbert Peyre
Armance Brown : tissus
Chris Christiansen : jongleur
Bruno Boisliveau : dressage
Benoît Taguet : sangles
Avec Daniel Buren, nous avons travaillé en essayant de résoudre spectacle après spectacle les problèmes et les interrogations que nous avions par rapport à notre projet initial.
Après chaque étape du spectacle (Belfort/Le Granit – décembre 2001) (Montpellier/Le Printemps des comédiens – Juin 2002) (Paris/Rue de Baïf – Juillet 2002) se trouvaient précisées des nécessités, s’ouvraient de nouvelles possibilités, se fermaient des expérimentations.
Le spectacle est composé de dix numéros d’un cirque pour nous imaginaire, où se mêlent les souvenirs des petits cirques, la force des numéros traditionnels, l’invention du nouveau cirque, et des numéros inhabituels questionnant l’exotisme.
Buren Cirque est aussi un lieu de surprise pour le regard du spectateur ; un travail sur le “point de vue du regardeur”.
Dan Demuynck
Pour « Etokan », j’ai divisé la piste en quatre quarts séparés par de grands paravents de couleurs amovibles permettant de multiples formes différentes toutes laissées entièrement au bon gré de la troupe. D’autre part, des miroirs mobiles, positionnés très haut sous le chapiteau, peuvent être manipulés depuis les gradins par les spectateurs eux-mêmes. J’ai imaginé aussi, au centre, une sorte de tuyau pouvant monter ou descendre, livrant comme un concentré de piste. Le résultat, ce sont les artistes qui l’ont inventé avec des numéros jouant sur ce dispositif, ses possibilités d’escamotage : un cheval marche parmi les spectateurs, des miroirs renvoient des éclats de couleurs volés au numéro d’à côté. Autant d’images très plastiques.
Daniel Buren
3, rue Jean Antoine de Baïf 75013 Paris