« Heureuse comme tout,
Heureuse malgré tout,
Heureuse, heureuse, heureuse,
Il le faut, je le veux,
Mon amour, pour nous deux... »
Ce serait comme un leitmotiv, le leitmotiv de ce cabaret qui se consacrerait exclusivement aux chansons d’amour méconnues d’Edith Piaf. Faire entendre ce « cri du coeur »... ce besoin d’amour... cette supplique...
Il est fréquent de lire ou d’entendre qu’Edith Piaf interprétait de mauvaises chansons. C’est bien méconnaître son répertoire, composé de textes d’auteurs tels que Francis Carco, Jacques Prévert, Léo Ferré, Marcel Achard, Gaston Conté et de compositeurs tels que Marguerite Monnot, Charles Aznavour, Henri Sauguet, Henri Crolla, Mikis Théodorakis, Francis Lai, Gilbert Bécaud...
C’est oublier aussi que Piaf, amie de Jean Cocteau et de Francis Poulenc, est la première femme auteur-compositeur interprète de l’histoire de la chanson mondiale et qu’elle a été chantée par Yves Montand, Damia, Marlène Dietrich, Franck Sinatra, Dean Martin, Georges Moustaki...
Ce serait donc comme un hommage, avec pour unique décor un piano et un micro. Une voix, celle de Laura Clauzel, et les mains du pianiste Yuta Masuda, qui a effectué un véritable travail de recomposition afin de concilier et renforcer théâtralité et musique.
38, boulevard de Bonne Nouvelle 75010 Paris