Roberto Negro a le jazz complice. La musique cordiale. La gamme éclectique. En duo, trio, quartet, il aime explorer les univers musicaux, conjuguer les notes, les mots et les complicités artistiques.
C‘est avec cette même envie qu’il a décidé de partir à Kinshasa, une ville qui ne lui est pas étrangère, car c’est là que le musicien, né à Turin, a grandi jusqu’à l’âge de quatorze ans et où il s’est initié à la musique.
Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, ville furie, ville furieuse, ville foison. Kin pour les intimes, Kin Sape, Kin lingala, Kin Matonge, Kin musique, rumba, ndombolo… des lieux, des sons et des fureurs qui inspirent.
Son projet : un « concert traversé par le texte ». Et pour cela, sous un titre tout droit sorti de la tradition bantoue, il a choisi les mots du romancier, Fiston Mwanza Mujila. Sur ses textes, le compositeur veut du rythme, de l’âpre, du rugueux, comme le sont les mots du poète. Du son de la rue, violent, rebelle, subversif.
Pour ce voyage, le compositeur s’est adjoint les services de l’un de ses comparses habituels, le violoncelliste Valentin Ceccaldi. Nul doute qu’il ne rencontre sur place quelques talents kinois pour parachever l’équipage.
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