Jonglerie : Vincent de Lavenère
Musique : Eric Bellocq
Ce spectacle est né de la rencontre entre la jonglerie et la musique ancienne et d’une passion commune pour les arts du Moyen-Age et de la Renaissance. Gestes amples et envoûtants, l’un danse et virevolte avec des balles tantôt imaginaires, tantôt réelles. L’autre jongle avec des œuvres musicales des XVIème et XVIIème siècles, complétées par certaines de ses créations contemporaines. Et parfois les rôles s’inversent… On assiste à une rare complicité entre un enfant de la balle et un musicien de haut vol qui ont en commun la virtuosité. La mise en scène de Rémi Balagué, que vous avez pu voir la saison dernière dans Pas Touche Terre ajoute encore force et émotion à cette subtile harmonie. Ce voyage dans le temps, jusqu’à ce XVIIIème siècle où jonglerie rimait encore avec musique, est un véritable enchantement.
« Sobriété, transparence, rusticité, Vincent et Eric, donnent l’impression de prendre les spectateurs pour des intimes qui les auraient priés, à la veillée, de pousser la chansonnette. Nous recevons ce chant comme une offrande, comme si les artistes nous rendaient grâce d’exister. » J. M. Guy - Arts de la Piste
« Le spectacle commence dans l’imaginaire. La gestuelle du jonglage, mimés avec des balles virtuelles, devient vocabulaire d’un langage chorégraphique qui se déploie, ample, souple, aérien, sur des tonalités profondes du luth et du théorbe. Les balles s’émancipent de leur lanceur et se transforment en personnages qui évoluent suivant leur caprice.
La dramaturgie, fondée simplement sur le plaisir du jeu, l’humour, la poésie et la complicité, la scénographie dépouillée et les lumières finement ciselées, sertissent ce spectacle beau et généreux comme un bijou. »
Gwenola David – Les Saisons de la Danse
« Ainsi, les jongleurs du Moyen Age chantaient et faisaient de la musique dans un rapport de proximité avec le public. Un dialogue ouvert que Vincent de Lavenère, jongleur avec chistera, fabricant de luth et interprète de chants médiévaux, a intuitivement retrouvé dans son spectacle Le Chant des Balles. Non content de jongler en percutant des cloches de vache, il lance des sphères en osier lestées de grelots à partir desquels il compose des partitions musicales. Combinant artisanat et recherche, invention et tradition, ce jongleur-troubadour fabrique parfois des balles dont il est le seul à percevoir la musique. » Rosita Boisseau - Le Monde
« Vincent est un jongleur très élancé. Avec lui, la moindre jonglerie prend de la hauteur et devient aérienne, poétique. Il se sert d’instruments peu ordinaire pour cet art, comme dans son numéro avec une chistera ou sa musique jonglée, avec des balles qui rebondissent sur des cloches. Pour savourer le « Chant des balles », il faut s’imaginer sur une place d’un village, avec deux bateleurs du XVIème (en tenue contemporaine) qui mélangeraient leur art pour l’offrir au public. » J.M. Le Blanc - Sud-Ouest
« Comment tenir en haleine les spectateurs avec si peu d’artifice et de paillettes et sans un mot ? les deux compères se contentent du luth, de balles truffées d’invisibles clochettes, de sonnailles béarnaises alignées en batterie, pour donner une incroyable symphonie. Virtuosité des gestes au son de balles jouant les percussions, avec la complicité d'un musicien farceur. » M. Heitzler - Dernières Nouvelles d’Alsace
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