Synopsis
Les Tambours Sauteurs
Historique du Baobab Circus
A propos de Baobab Circus
« Il était une fois, un village de Haute-Guinée appelé « Balandou ». Dans ce village, les hommes vivaient en harmonie et célébraient chaque année la fête des moissons en dansant le « Conkoba ».
Fascinés par la ville, les jeunes sont partis tenter leur chance à Conakry. Mais comme dans toutes les capitales, la vie quotidienne est difficile et sans pitié. Souvent sans travail, beaucoup de ces jeunes tombent dans le trafic, la luxure, le vol et vivent coursés par les militaires.
Mécontent de leur comportement, le sorcier du village vient rappeler aux jeunes ce qu'ils étaient avant de boire et de se compromettre, ainsi que les promesses faites aux familles avant leur départ.
Effrayés, les jeunes retournent au village et pour fêter leur retour interprètent la traditionnelle « danse des hommes forts », le « Doun Doumba » et retrouvent leur dignité... »
Mise en scène : Pierrot Bidon assisté par Patrice Kotyla
Chorégraphie : Ibrahima Coumbassa
Direction musicale : (feu) Momo Wandel Soumah
Artistes acrobates : Nana Bangoura, Aboubacar Bangoura (contorsion), Fodé Camara, Fanta Camara (acrobate-chanteuse), Mamadouba Camara, Yamoussa Camara, François Cece Delamou, Makoura Kourouma, Ibrahima Kouyate, Safiatou Soumah (acrobate-chanteuse), Alsény Sylla, Abdourahamane Sylla, Morlaye Toure
Musiciens : Amadou Bangoura (Sampa), Kerfalla Camara (Doum-doum), Alhassane Camara (Jembe et balafon), Fadama Kourouma (Jembe), Abdoulaye Kouyate (Guitare, Cora et chant), Ibrahima Sory Diabate (Balafon et Jumbe accompagnement)
La Guinée est la terre des percussions. Les musiciens y ont développé une tradition basée sur la polyrythmique. On y dénombre plus de 300 rythmes différents dont jouent les percussionnistes en les juxtaposant, les superposant, les relaxant de telle sorte qu'ils nous entraînent dans ces engrenages de façon hallucinante.
La Guinée est la Terre des Hommes Forts. Qu'ils soient hommes ou femmes, ils dégagent une puissance telle que l'on pourrait penser qu'ils se sont appropriés les phénoménales forces telluriques extraites du ventre de la terre pour nous les restituer sous forme de danse et d'acrobatie époustouflante.
Nous avons développé ces talents en les confrontant avec l'enseignement acrobatique du cirque tel qu'on le pratique en Europe. Ce choc de culture crée la déflagration de ce spectacle hors norme.
La Guinée devient la Terre des Tambours Sauteurs, à l'énergie indescriptible et inoubliable. Le spectateur ressort de cette expérience rempli de cette énergie : une bombe !
Pierrot Bidon
A l'origine était le film...
Singulier projet que Baobab Circus, dont l'idée a tout d'abord germé dans l'esprit d’un réalisateur, Laurent Chevallier, avant de séduire le
directeur guinéen de la Culture, Baïlo Telivel Diallo, pour finir par voir le jour alors que rien ne le laissait présager.
Printemps 98, le projet prend la forme d’un long métrage sur un cirque guinéen itinérant. L'idée est séduisante, à ceci près qu'il s'agit d'une mission impossible : point de cirque en Guinée. Qu'à cela ne tienne. Le Ministère de la Culture rebondit : de la même façon que Keïta Fodeba a créé les Ballets Africains dans les années 50, la Guinée va créer sa propre Troupe Nationale de cirque.
Le premier cirque acrobatique aérien d'Afrique
Le projet est lancé trois mois plus tard. Après une rencontre avec des directeurs de troupes et ballets de quartier de Conakry, la « mobilisation » s'organise... On fait appel à Pierrot Bidon, fondateur d'Archaos et figure du cirque contemporain français, homme de cirque « tout terrain », pour participer à la sélection des artistes et jeter les bases du projet.
La troupe a vocation à devenir le premier cirque acrobatique aérien d'Afrique. L'idée du premier spectacle dont la scénographie s'articulerait autour d'un baobab prend forme. Circus Baobab est né.
Une aventure franco-guinéenne
La formation s'échelonne sur 2 ans et se déroule dans un vieux gymnase de Conakry. Kabiné Traoré, ancien danseur étoile des Ballets Djoliba devient Directeur du Centre d'Art Acrobatique de Guinée. L'équipe s'entoure de professionnels français pour l'enseignement du jonglage, du trampoline, Christophe Chapin et Maxime Delzangles, de l'acrobatie aérienne, Elsa Renoud, Jean-Michel Poitreau, Joël Suty, Isona Dodero, Katerin Wolf et Christian Etienne, et Patrice Kotyla comme coordinateur et répétiteur permanent.
En mars 2000, la troupe se lance sur les « pistes » pour une tournée guinéenne qui l'emmène de villages en villages, se produisant dans les principales villes du pays.
Eté 2000, l'équipe fait un premier séjour en France, au cours duquel elle présente une version de son premier spectacle, témoin de cette première phase d’apprentissage, et enrichit sa formation au contact d'artistes et d'écoles françaises.
Mai 2001, à l'issue d'une formation de 2 ans, la Troupe Nationale d'Art Acrobatique de Guinée revient en France, point de départ d’une novelle tournée européenne et semi professionnelle.
Le monde du cirque a depuis longtemps parlé un langage universel et permis l'échange des différents particularismes culturels. Circus Baobab, troupe issue du Centre National d'Art Acrobatique de Guinée, s'inscrit dans la tradition circassienne, et introduit son propre langage sur la piste.
La troupe du Circus Baobab puise sa force dans les traditions séculaires guinéennes ce qui lui donne un caractère puissant et particulier. Cette aptitude à conserver son patrimoine, tout en acquérant un langage venu d'ailleurs, engendre de fait une nouvelle écriture et une nouvelle esthétique.
Le spectacle Les Tambours sauteurs est la deuxième création de la troupe. Ecrit sous la houlette de Pierrot Bidon, à partir de personnages proposés par les artistes assistés de Patrice Kotyla, Les Tambours Sauteurs nous offre une galerie de personnages burlesques, comme le veut la tradition des comédies d'Afrique de l'Ouest, caricaturant la société et les institutions.
Défilent un ventripotent Général auto proclamé, le Ministre des faux problèmes chargé des affaires inutiles, le Roi des voleurs...
Une délirante course poursuite s'ensuit, donnant lieu à des acrobaties aériennes rythmées par d'enivrantes percussions et chansons guinéennes.
Un étonnant griot mène la danse de cette mise en scène très contemporaine qui dresse un portrait de la Guinée entre forêt et ville, entre tradition et modernité.
ne manquez pas ce spectacle, c'est géant, c'est magnifique danse acrobatie percus tout est bon, festif joyeux !!!
ne manquez pas ce spectacle, c'est géant, c'est magnifique danse acrobatie percus tout est bon, festif joyeux !!!
16, rue de Clichy 75009 Paris