Dard-dard, comédie insecticide

Du théâtre revigorant
Note d'intention
La presse

• Du théâtre revigorant 

Jardinier dans un square parisien, Jacky, le nez dans la pelouse, est le témoin d'une lutte de pouvoir au sein d'un peuple d'insecte, "les Aileux" : la jeune et ravissante Enveia a été désignée pour en être la future Reine. Moderne, volontariste et sulfureuse, elle est loin de faire l'unanimité…

Porté avec énergie et fantaisie par les Parciparlà, Dard-Dard est une pièce drôle et décapante, satire sociale qui marie pour le meilleur et pour le rire, Brecht au Splendid, Woody Allen à Shakespeare.

On trouve dans Dard Dard, comédie insecticide !, toute la force et la générosité d’un spectacle de troupe, de compagnie. Il s’agit là d’un texte contemporain écrit pour susciter l’envie d’aller au théâtre, pour offrir le plaisir de rire… et pourquoi pas pour poser quelques questions sur la société notamment… Bref, une vision plutôt militante du spectacle vivant sur un ton rythmé, vif, et drôle, afin d’entraîner dans son sillage tous ceux qui avaient oublié ou ne soupçonnaient pas combien le théâtre peut être revigorant !

• Note d'intention

Note d'écriture
Cette pièce écrite spécialement pour les Parciparlà s’appuie sur un court texte créé il y a une dizaine d’années. Cette histoire d’insectes avait matière à fantaisie, matière à développer un univers singulier, original, qui correspondait parfaitement à l’esprit de la troupe.

Pour Dard Dard, comédie insecticide !, je souhaitais une structure proche du théâtre épique, une histoire avec des ellipses de temps, des ruptures de ton, dans laquelle évoluent de nombreux personnages. Je voulais des passages chantés, distanciés… et surtout, je voulais en faire une comédie. J’aime raconter avec légèreté et ironie une histoire sérieuse. Selon moi, Dard Dard, comédie insecticide ! est d’inspiration shakespearienne (Enveia n’est pas loin de Richard III !), brechtienne aussi, et inspirée par d’autres univers de comédie plus classique : l’équipe du Splendid, Woody Allen, les Monty Python… Pour autant, je ne voulais pas tomber dans la parodie. Il est plaisant pour le spectateur, me semble t-il, de se moquer des personnages (certains ici sont croquignols) mais pas de l’histoire qui les anime… Pour le fond, le monde des insectes permet plus aisément de poser quelques questions essentielles sur la société humaine : comment trouver sa place dans une société de plus en plus organisée, hiérarchisée, codifiée ? Enveia, jeune abeille séductrice, aime le pouvoir… Mais peut-on rester fidèle à ses combats quand on obtient l’argent, la réussite, le pouvoir ? La pièce aborde l’amitié, la fidélité, la trahison, l’égoïsme, l’altruisme, l’environnement, la vie, la mort, l’existence de Dieu …

Note de mise en scène
Pour la mise en scène, le principal enjeu était de rendre perceptible ce monde de l’infiniment petit, ce monde « d’en bas ». Mais je préfère souvent au théâtre la suggestion à l’utilisation de nombreux décors, d’où le choix d’une scène épurée qui laisse place à l’imaginaire. Cet univers de « l’herbe » se construit donc par la présence d’accessoires en lien avec les insectes : un trône végétal, des gouttes de rosées pour se rafraîchir...

De la même manière, les costumes ne sont pas naturalistes. Nous avons cherché pour chaque insecte à rendre évidente à la fois son identité, sa fonction et sa caractérisation.

La musique, composée par Régis Delbroucq est essentielle et très présente tout au long du spectacle. Elle en fait partie intégrante, puisque les chansons sont des morceaux de l’histoire de la pièce. Quant à Jean Guidoni, je suis enchanté qu’il ait accepté de prêter sa voix à Frelonus. Artiste majeur de la scène musicale française, grand interprète, original et créatif, il correspond divinement à l’univers fantaisiste et singulier du spectacle. C’est, à mon sens, une vraie valeur ajoutée artistique au spectacle.

Freddy Viau

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• La presse

« Une énergie contagieuse, une imagination folle, des dialogues incisifs, la brillante troupe fait mouche ! » Olivia Peresson, Le Parisien, 7 juillet 2007

« … Le spectacle est sympathique et pas vraiment manichéen ! ... Le genre choisi est difficile. La jeune compagnie Parciparla s’en sort indiscutablement avec les honneurs. » Jean-Luc Jeener, Le Figaroscope, 4 juillet 2007

« Faites jouer Macbeth par les insectes de Microcosmos à la façon des Monty Python, et vous obtenez Dard Dard, une comédie piquante ! (...) Les dialogues regorgent de trouvailles comiques, les personnages sont minutieusement travaillés... Une fable joyeusement décalée. » Marine Louvigny, Le Figaro Magazine, 30 juin 2007

«Les acteurs interprètent avec brio des rôles pourtant complexes. (…) Dard Dard est une pièce hilarante, intelligente, tragique, décousue - réussie ! » Cigale, Le magazine de l’art de vivre au Parisien, été 2007

« Avis aux amateurs de spectacles de troupe : cette comédie insecticide a tout pour piquer votre curiosité ! Et en plus avec la voix du trop rare Jean Guidoni  ! » Myriam Hajoui, A Nous Paris, 18 juin 2007

« Dard Dard mélange les genres avec subtilités – du Shakespeare dans la langue du Splendid ! » Sophie Brafman, Marie-Claire

« Avec une énergie contagieuse et une imagination folle, la brillante troupe de comédiens recrée sous nos yeux le monde de l'infiniment petit grâce à une mise scène suggestive...Comédie décapante. » Le Figaro Magazine

« Un coup de cafard ?... Filez voir cette pièce de théâtre qui fait mouche !!! On rit beaucoup... La mise en scène est très rythmée, l'écriture vive et contemporaine, les costumes soignés. De trahisons en mensonges, de manipulations en meurtres, on entre dans une réflexion générale sur le genre humain, notre société, notre humanité... » Marianne

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