Présentation
Un mot du metteur en scène
Un mot de Michel Galabru
Avec son franc parler, son caractère bien affirmé, Madame Lycopus, ayant horreur des intermédiaires préfère pour se plaindre s’adresser directement à Dieu.
Se retrouvant enfermée à double tour dans l’église par la sournoise mademoiselle Georgette et en attendant une délivrance qui tarde à venir, elle nous livre avec rage et conviction ses meilleurs cancans et ses plus beaux ragots.
Une sacro sainte comédie !
Dans un monde où tout évolue très vite, il devient difficile de trouver ses repères. Mme Lycopus se pose toutes ces questions, fondamentales ou futiles, et les pose au Seigneur «responsable de nous».
C’est donc un monologue cocasse, impertinent, intime, fragile ou cancanier qui va se créer devant nous.
La qualité du texte, son extravagance, sa folie, mais surtout sa sensibilité sous-jacente m’ont tout de suite séduit. Sans parler de l’immense personnalité de Marie-Pierre Casey qui, dès qu’elle apparaît, est «un personnage» à la fois quotidien et hors du commun. Elle ressemble à beaucoup de gens (c’est ce qui la rend populaire), mais elle est unique (c’est ce qui fait qu’on a envie de venir la voir).
Renouer avec le monologue qui permet sous couvert d’un personnage de dénoncer ou brocarder certaines valeurs établies par la société, me réjouit. Bien sûr il y a un second rôle, mais qui permet d’aboutir le monologue intérieur et très extérieur de Mme Lycopus.
C’est donc un moment de vérité, un regard sans indulgence sur notre monde en mouvement, une réflexion sur les valeurs essentielles qui nous régissent, et des interrogations qui ne sont pas seulement celles de Mme Lycopus mais aussi les nôtres.
Philippe Rondest
Marie-Pierre Casey, cette merveille de la nature !
Il lui a suffi de glisser sur une planche cirée pour que toute la France éclate de rire et, qu’elle devienne célèbre.
Marie-Pierre Casey, c’est ainsi que j’imagine Jeanne d’Arc. Le visage ascétique, le corps mince, et, souple, capable de sauter à cheval et de filer comme l’éclair, sus à l’ennemi, et, de le fouailler avec sa lance, terrorisant l’anglais, de son oeil aigu, et, sarcastique. Les soldats français, galvanisés, partaient à l’assaut, en grand éclat de rire.
Comment croire, qu’une petite jeune fille, innocente et timide puisse être Jeanne d’Arc ? Est-ce vraisemblable? Une héro•ne de cette démesure ne pouvait être que de la trempe d’une Marie-Pierre Casey, mais oui !
Allons donc ! Pucelle, non ce pas possible, avec ce feu qui devait la brûler déjà! j’ai eu la chance de tourner un film avec elle, avec cette Grande artiste et, je garde le souvenir de ce sein, vivant comme une tourterelle, jaillissant de son corsage, sous les coups féroces d’une Isabelle Adjani déchaînée. Moment inoubliable !
Quand je pense, qu’avant guerre nous avions des extraordinaires artistes comme Marguerite Moreno, Marguerite Pierry. Ah! ce bouquet de Marguerites, Marguerite Deval et Pauline Carton naturellement, et Suzanne Dehely évidemment et qu’aujoud’hui nous n’avons que Marie-Pierre Casey.
Ah! que le ciel nous la protège comme un trésor.
Michel Galabru
j'ai eu l'occasion de voir ce spectacle il y a quelques années à un petit théâtre place de la bastille/fille du calvaire. j'ai bien apprécié, j'ai pas beaucoup ri mais voyez-vous j'y pense encore et j'aimerais bien le revoir, j'en parle beaucoup autour de moi, mais voyez vous aujourd'hui j'habite la charente maritime ça revient très cher d'aller à Paris pour un spectacle. Ce spectacle est très nourrissant, cette année là je travaillais encore et j'habitais à Maisons Alfort, en sortant de mon travail je suis restée manger à la brasserie près du théâtre et je me suis offert le spectacle toute seule, j'avais beau être dépressive, je n'ai pas eu le temps de pleurer et ça m'a fait beaucoup de bien, je prenais le métro et j'avais ses dialogues dans la tête, je riais toute seule. Aujourd'hui j'ai téléphoné à mon fils et je lui en ai parlé je lui ai conseillé d'aller voir ce spectacle avec son épouse, je lui ai dit de quoi il en retourne ça en vaut la peine.
j'ai eu l'occasion de voir ce spectacle il y a quelques années à un petit théâtre place de la bastille/fille du calvaire. j'ai bien apprécié, j'ai pas beaucoup ri mais voyez-vous j'y pense encore et j'aimerais bien le revoir, j'en parle beaucoup autour de moi, mais voyez vous aujourd'hui j'habite la charente maritime ça revient très cher d'aller à Paris pour un spectacle. Ce spectacle est très nourrissant, cette année là je travaillais encore et j'habitais à Maisons Alfort, en sortant de mon travail je suis restée manger à la brasserie près du théâtre et je me suis offert le spectacle toute seule, j'avais beau être dépressive, je n'ai pas eu le temps de pleurer et ça m'a fait beaucoup de bien, je prenais le métro et j'avais ses dialogues dans la tête, je riais toute seule. Aujourd'hui j'ai téléphoné à mon fils et je lui en ai parlé je lui ai conseillé d'aller voir ce spectacle avec son épouse, je lui ai dit de quoi il en retourne ça en vaut la peine.
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