Spectacle familial à partir de 7 ans.
Par la Compagnie le Cap rêvé. Distribution en alternance.
Résumé
Note d'intention du metteur en scène
Extrait
La pièce
La presse
C’est l’histoire d’un enfant tibétain (Chorten), et de sa longue traversée de l’Himalaya. Accompagné de son guide (Banbousha), la colère au ventre, il n’a pas le choix, coûte que coûte, il doit avancer malgré la fatigue, le froid ou les hallucinations dues à l’altitude. Fuir l’envahisseur dont la présence est de plus en plus inquiétante, atteindre l’autre côté de la frontière pour retrouver la liberté.
Ce parcours le fera grandir en laissant derrière lui un peu de son enfance. Il fera aussi la rencontre d’un Yak et de deux petits enfants (Song et Tsangpo) qui comme lui cherchent leur chemin dans cette immensité blanche. Malgré toutes ces difficultés, il n’en perdra pas pour autant son précieux sens de l’humour.
«Voici donc trois enfants et leur guide sur le bord de la vie. Ce ne serait pas sot d’ajouter l’énergie de nos yeux à leur folie d’avancer. Et peut-être, quatre rires pour que chacun possède leur véhicule invisible» Jean Cagnard
Le périple de cet enfant tibétain se présente, à mes yeux, comme l’illustration même d’un parcours initiatique. Le plus frappant, ce sont les épreuves qui l’attendent et qui ne sont pas du tout proportionnelles à son jeune âge.
Tout est loin d’être gagné, Chorten doit avancer pour survivre, à chaque pas s’engager! Parfois, c’est l’étourdissement, puis la chute, faire preuve de courage, se redresser, dépasser ses peurs, en prendre conscience pour de nouveau avancer.
Sur ce grand chemin sinueux, abrupt, il y a Banbousha qui le guide, qui lui enseigne les valeurs universelles. Sa parole a toujours une part de mystère nécessaire à l’évolution de Chorten. Il y a aussi le Yak, le deuxième guide des enfants, celui qui ouvre le chemin à travers la neige, indique l’orientation à suivre. Banbousha, c’est la force de la connaissance et du verbe, le Yak, celle de l’intuition et de l’émotion. Ensemble, ces deux guides seront complémentaires sur la route d’appréhension de la vie.
Ce qui m’a le plus touchée, dans la pièce de Jean Cagnard, c’est la place accordée à l’indicible et à une certaine forme de magie dans la lecture de l’existence. C’est la confiance et la foi que ces enfants mettent dans les signes extérieurs. C’est la nature toute puissante, l’homme remis à une place plus juste dans son rapport aux forces naturelles.
C’est cette «plongée dans la matière» que j’ai souhaité traiter. Retranscrire à bras le corps la relation de ces personnages à leur environnement, aux éléments de la nature, aux situations extrêmes : l’aspect invincible de l’Himalaya, la lutte contre le froid, le vent, la fuite, l’exil forcé par la présence oppressante de l’envahisseur... Sans jamais oublier ce qui caractérise le regard d’un enfant sur ce qu’il est en train de vivre, son innocence et son humour.
J’ai été séduite par la sensibilité de cette écriture poétique, qui restitue à merveille, le langage d’un enfant dans toute sa simplicité et son humour, malgré ce contexte de guerre.
Mon objectif, à travers la mise en scène, est de provoquer une rencontre, de solliciter l’imaginaire de nos jeunes spectateurs, comme une fenêtre ouverte sur d’autres univers possibles, une invitation à d’autres lectures de l’existence.
Dans ce monde où nos enfants sont surprotégés, éveiller en eux d’autres valeurs et richesses à travers cette quête de liberté, ce serait un pari gagné...
Julia Zimina
«...Mon pays est une aile d’oiseau sur le dos d’un buffle et le vent n’existe pas qui fait voler ce vaisseau...».
Jean Cagnard a écrit plus de dix-sept pièces de théâtre, notamment pour le théâtre de marionnettes. Il est l’auteur de nouvelles (Prix Prométhée), de romans de poésies (Prix Casterman). Il est régulièrement joué en France et à l’étranger.
Cette pièce a été écrite en 1999, en résidence à la Chartreuse de Villeneuve-les-Avignon, dans le cadre d’un laboratoire «Ecriture contemporaine pour la marionnette», en collaboration avec la compagnie Arketal. Ce texte a reçu l’aide à la création d’oeuvres dramatiques du Ministère de la Culture.
"Il n’y a pas d’été sans festival et celui de 2006 a repris possession des rues, des places et des gradins en Avignon. Vous dire que tout y est beau et gentil serait atrocement mentir et il faudrait 25 heures par jour pour assister à tous les spectacles qui sont présentés.
Ecartons les reprises et les navets où l’on perd son temps et il en reste encore assez pour meubler vos journées. Ainsi, à raison de trois ou quatre par jour, j’en aurai vu quelques-uns, du plus mauvais, ceux dont je ne parle pas, aux très bons.
Les “ z’ôtres” spectacles sont merveilleux, ils mériteraient aussi une présentation longue et soignée mais je m’en voudrais de quitter Avignon sans vous mettre en garde : vous avez Des papillons sous les pas ( de Jean Cagnard ). Un spectacle familial à partir de 8 ans. De la poésie à l’état pur. Une heure de bonheur à savourer. J’ai rarement rencontré un public, dont de nombreux enfants, aussi attentifs et silencieux. C’est dire si le jeu est prenant. ( www.theatre-enfants.com/capreve). Monsieur Michel Dagneau.
Le Bibliothécaire Périodique trimestriel ( page 8) Juillet-Août-Septembre 2006 Avignon 37° à l ’ombre
"Des papillons sous les pas est l’histoire d’une quête. Quête de la liberté, de la connaissance et du respect. Une histoire entre théâtre et conte qui invite son public à la découverte d’une esquisse de culture tibétaine.
Et dès les premières minutes, le public se laisse emporter dans les monts escarpés que parcourent les personnages. Avec un curieux sentiment. Mélange de surprise, de respect, d’étonnement et de rêve. Les enseignements que reçoit Chorten sont suffisamment universels pour qu’ils trouvent écho dans le public.
Et au-delà, enfants et parents se laissent charmer par ces parfums d’encens, cette ambiance douce et feutrée aux couleurs orientales, cette relative magie des mots et des couleurs que la compagnie « le Cap rêvé » exsude avec art.
Restent ces images, ces sensations et ces mots. Cette douceur qui baigne tout le spectacle. Et la symbolique mise en avant par la compagnie. De manière à ce que les plus jeunes ne soient pas heurtés par les images les plus violentes, sans pour autant se sentir volés par des passages qu’ils ne comprendraient pas. « Le Cap rêvé » nous prouve qu’esthétique, philosophie et amusement peuvent faire bon ménage. Et être offerts à tous les âges."
Karine PROST www.ruedutheatre.info, Dimanche 30 Juillet 2006
spectacle magnifique. Histoire magique et originale. Je ne comprends pas pourquoi ce spectacle ne fait pas partie de votre coup de coeur. A voir absollument
spectacle magnifique. Histoire magique et originale. Je ne comprends pas pourquoi ce spectacle ne fait pas partie de votre coup de coeur. A voir absollument
38, boulevard de Bonne Nouvelle 75010 Paris