El Canto de Despedida

Par Le Ballet du Nord.

El Canto de Despedida (flamenco)

De tous temps, les femmes, créatrices de vie, ont dû affronter la folie guerrière des hommes. Maryse Delente a voulu, avec ce chant de l’Adieu porté par la puissance du flamenco, rendre hommage aux femmes yougoslaves, aux Folles de Mai, à toutes les femmes meurtries dans leur corps et leur cœur.

Le Sacre du Printemps (néo-classique)

Depuis sa création en 1913, Le Sacre du Printemps représente pour un chorégraphe un véritable pari, un aboutissement. C’est avec cette œuvre que naît le XXème siècle artistique. La musique y trouve de nouvelles voies, la danse fait exploser les carcans académiques.

Avec six remarquables danseuses, Maryse Delente choisit d’explorer les registres les plus débridés du désir. Cette nouvelle version avec ces corps qui ploient sous les effets du désir, ces robes vertueuses qui tournoient en tempête, ces mouvements de passion violente, est digne de figurer parmi les plus grands noms du répertoire.

Il y a une griffe Maryse Delente, aussi bien dans sa façon de créer une compagnie fidèle et solide, enracinée dans son environnement social, que dans sa conception de la danse balançant hors de son champ toute notion d’école, elle projette toute la force d’une tradition dans une évolution permanente. Qu’elle revisite les grandes sagas classiques - Giselle, Roméo et Juliette, Don Quichotte, le Sacre du Printemps - qu’elle nous charme sur des chants ethniques - El Canto de Despedida - c’est toujours en double lecture, avec un sens dramatique hors du commun, un rythme à fleur de peau, pour une danse où message et émotion vont de pair.