"Si seulement vous pouviez entendre ces chansons comme je les ai entendues… Les entendre les yeux fermés, sans hâte, sans être accaparé par les tracasseries quotidiennes, par manque de temps, ce temps que nous estimons nécessaire de consacrer à « d'importantes raisons ». Mais est-ce que ce n'est pas précisément quand un fil invisible vous lie aux mots de ces chansons, à la voix d'Elena Frovola dans laquelle vous entendez le tintement d'une minuscule clochette que vous vivez vraiment ?"
Yelena Kamburova, chanteuse (Moscou)
Un chant émouvant dans le sillage des grands poètes russes
La presse
Elena Frolova est un cas vocal et poétique très spécial. Venue du monde du théâtre et de la poésie, enveloppée de l'ombre de Dostoïevski, elle inscrit son chant émouvant dans le sillage des grands poètes russes. Son miracle réside dans son étonnante variété, sa subtilité et sa virtuosité.
A chaque seconde, la voix suit et subit les transformations dramatiques liées au texte. Elena Frolova s'adapte à tous les genres, maîtrise plusieurs registres : poésies classique et moderne, traditions et folklore, poésie russe spirituelle.
Les poèmes d'une telle qualité se prêtent très rarement à la traduction musicale. Tout le talent d'Elena Frolova est de réussir précisément dans cet exercice exceptionnellement ardu. Ses interprétations musicales sont saisissantes par leur hardiesse, leur force et leur précision. Il ne s'agit pas d'un simple respect des mots, Elena va chercher la force qu'ils masquent. Elena se consacre également à la chanson rituelle, les psaumes et la poésie russe spirituelle.
C'est également une grande virtuose de la guitare, du gusli (psalterion) et de la harpe scythe. La notion d'âme est très importante dans le travail d'Eléna ; c'est pour cela qu'elle a besoin de nouer un dialogue intime avec son public. Ce dernier peut ne pas appartenir à la communauté culturelle russe. Elle exerce chez les non-russophones une fascination qui se moque des barrières de la langue.
"Lorsque Elena Frolova débarque sans prévenir sur le tourne-disque, il se passe quelque chose d'unique, comme si une amie lointaine, oubliée, refaisait surface. Cette voix murmurée, feutrée et pourtant naturellement timbrée, souple, qui chante dans une langue étrangère et pourtant si tendre à nos oreilles, qui est-elle ? Que dit-elle ? Quelques arpèges de guitares, une gamme de piano et un air de flûte suffisent à habiller cette présence qui entonne des chansonnettes presque trop simples, aussitôt familières, aussitôt précieuses. Avant même de se rapporter au livret des chansons, on pressent que cette jeune russe est la confidente d'une infinie nostalgie et que, sous ses airs de rengaines intemporelles, elle livre une ou deux vérités apprises auprès des poètes maudits du siècle passé, et qu'elle tente de recoller les morceaux d'un miroir brisé. Avec un don mélodique confondant, elle donne corps aux vers tantôt tragiques tantôt insouciants de Tsvetaeva, Brodsky, Nabokov, Tarkovsky, Essenine et Kousmine. Grâce à ses plumes audacieuses, ce tour de chant dépasse de loin le seul répertoire amoureux pour évoquer la vie d'antan, à mots couverts le sort de la Russie, sa nature sauvage et la foi éternelle (vieux psaume russe). Mais avec ses propres mots, Elena Frolova sait très bien évoquer ses amours vagabondes, sa dette envers Janis Joplin, ou sa joie de chanter, simplement."
Matthieu Chenal, 24 Heures, 26 octobre 2003
"La poésie russe au répertoire de cette jeune chanteuse nous arrive étonnement vivante, portée par les vents frais de ballades aux mélodies délicates. Elena Frolova qui s'accompagne à la guitare et met également en musique ses propres textes réalise là un sans faute en toute confidentialité céleste."
Jean-Pierre Gandebeuf, Le Dauphiné Libéré, 11 septembre 2003
Portée par des arpèges de guitare sèche, la voix de cette jeune Lettone interprète les vers de grands auteurs russes (le romancier et spécialiste des papillons Nabokov, le poète Brodsky déporté et exilé en Occident, le cinéaste Tarkovski, la poétesse Marina Tsvetaeva…) ainsi que ses propres poèmes. Elle incarne l'âme slave par excellence, avec le charme et un peu des clichés qui viennent avec : une sorte de clarté, romantique et éternelle. Mais elle est fraîche et libre, comme l'air qui soulève ses cheveux sur la pochette de ce premier opus édité en France.
Emmanuelle Honorin, Mondomix, décembre 2003
"Elle vit à Moscou, où, depuis 1989, elle fait partie du Théâtre de musique et de poésie dirigé par Elena Kambourova. Elle aime tant la poésie qu'elle en a fait sa raison de chanter et d'écrire. Dans son répertoire (CD Miroir, paru chez L'Empreinte digitale) s'enchaînent Joseph Brodsky, Vladimir Nabokov, Marina Tsvetaïeva et d'antiques psaumes russes... d'Elena Frolova. Elle s'accompagne à la guitare ou à la cithare gusli, chante d'une voix claire et prenante."
Patrick Labesse, Le Monde, 16 décembre 2003
Reconnue par ses pairs dès l'adolescence, elle a obtenu un prix de la chanson d'auteur, cette jeune lettone éprise de poésie, de théâtre et de musique n'a pas depuis démérité les espoirs fondés sur elle. Qu'elle interprète les vers de grands auteur (Nabokov, Joseph Brodsky, Tarkovsky, Marina Tsvetaeva…) ou ses propres poèmes, Elena Frolova incarne l'âme slave romantique et éternelle en lui apportant sa fraîcheur et sa liberté.
"Des accord de guitare qui s'égrènent comme des flocons de neige, des mélodies fragiles tels de fins pics de glace. Une voix qui s'élève comme un soleil et habille d'air pur des textes délicats. Les vers de Nabokov, Joseph Brodsky, Tarkovsky, Marina Tsvetaeva cohabitent sans gène avec les propres poèmes d'Elena Frolova. Cette chanteuse venue de Lettonie incarne l'âme slave avec fraîcheur et modernité. Un talent vite reconnu dans son pays que l'on découvre ici à l'aube de la trentaine en pleine maturité. Troublante comme une authentique fadista, cette romantique dénuée de mièvrerie au lieu de s'emmurer dans sa douleur soulage les notres. Son collier de chansons aux arrangements fruités et légers est à découvrir d'urgence."
Benjamin Minimum, Mondomix, Coup de coeur
" Ses chansons comptent aussi bien des romances que des chants populaires et mystiques. (…) Par la grâce de sa voix, elle nous entraîne dans le tourbillon d'un univers musical obscur inspiré des affres de la Russie contemporaine."
Europe & Liberté, fin 2003
Elle est magnifique de sincérité avec sa voie très pure, elle va tout droit au coeur de la plus grande poésie.
Elle est magnifique de sincérité avec sa voie très pure, elle va tout droit au coeur de la plus grande poésie.
16, rue Charles Pathé 94300 Vincennes