On ne présente plus l’artiste sévillan, immense rénovateur du flamenco ; ses grandes pièces, universelles et contemporaines au coeur desquelles le regard brûle pour le danseur, son compás absolu, ses zapateados qui laissent l’espace essoré. Ses solos purs, eux, restent rares. Ponctuels. Osés volontiers sans musique, poussés au plus près du risque de l’instant. Au cirque Romanès, le danseur baptise son solo La Gatomaquia o Israel Galván bailando para cuatro gatos.
El gato : le chat. La Gatomaquia (La Bataille des chats) : un chef-d’oeuvre burlesque de Lope de Vega. La curiosité est à vif. La langue populaire ne dit-elle pas que « danser pour quatre chats », c’est être seul avec soi-même ? Or, au cirque Romanès, on n’a jamais vu d’autre animal en piste que les chats de la famille. Où Galván rejoue l’énigme d’une magistrale solitude…
Gérard Mayen
« La rencontre de ces deux univers est une évidence : ils partagent un sens de la fête et du rythme indéniable. « La Gatomaquia » est une aventure unique, un solo mais pas seul : le danseur est accompagné du guitariste Emilio Caracafé, génie modeste. Autour d'eux la famille Romanès joue les figurants. (...) Il y a de la folie douce tout autant qu'une précision incroyable dans chaque geste. » Philippe Noisette, Les Echos, 13 septembre 2018
« Résultat : les voilà tous dans ce spectacle poétique. Retour aux sources pour le bailor à l'âme gitane. Qu'il soit en socques japonais, en bottines blanches ou en talons hauts, le Sévillan fait chanter le plancher. » Mathieu Perez, le canard enchaîné, 19 septembre 2018
L'association à la famille Romanes est une réussite. Simplicité, humour, virtuosité, poésie voilà ce que nous offre ce spectacle particulièrement réjouissant.
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L'association à la famille Romanes est une réussite. Simplicité, humour, virtuosité, poésie voilà ce que nous offre ce spectacle particulièrement réjouissant.
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