La repasseuse qui chantait besame mucho

De l’Amor, du boléro, de l’humour, de l’intrigue, de la tendresse, du crime, de la nostalgie… du fabulon…

Marie-Ange fait le ménage, Marie-Ange a une opinion sur tout, Marie-Ange chante, Marie-Ange rêve, Marie-Ange danse, Marie-Ange a du sex-appeal mais... Une femme derrière une table à repasser, ça peut-être dangereux. Le temps de repasser une chemise… et on fait le tour du monde. Le temps de repasser un drap… et tout peut basculer. De son enfance, des hommes, de la patronne, de… Besame Mucho… de l’aspirateur, de la télé, de… Besame Mucho, du foot, du crime, de… Besame Mucho…

• Le monde depuis la tableau à repasser

Dans cette pièce, le travail de l'auteur et du metteur en scène ne font qu'un (guide, éclaireur, chef de chantier) ou simplement miroir de la comédienne pour que le phénomène théâtral voit le jour. Ce pathos se concrétise à travers Marie-Ange, la Repasseuse et sa façon de voir le monde depuis son dernier rempart : la table à repasser. Elle parle d'elle, de nous, de nous tous, public prêt pour que l'acte théâtral se réalise, que la communication fonctionne, que la magie s'accomplisse et comme disait Strelher : « C'est à cette instant que nous ne sommes plus nécessaires et que naît enfin le vrai théâtre. »