Sang blanc est un cri, un témoignage en mots et en gestes qui raconte la blessure des corps et des âmes. Convoquant les déesses grecques de la vengeance, l’oeuvre mêle mythologie et figures allégoriques pour rendre visibles les points néants de l’humanité.
" Longue silhouette qui habita de nombreuses créations des années 80 et 90 (Mathilde Monnier, Josef Nadj), Laurence Levasseur consacre depuis l’an 2000 sa carrière de metteur en scène et chorégraphe aux cinq pays d’Asie centrale pour lutter contre l’ignorance et l’oubli.
De l’Afghanistan à l’Ouzbékistan, dans ces pays où la liberté d’expression n’est pas garantie, où la danse et le théâtre sont des arts en marge, elle est allée au devant des attentes, a provoqué les échanges et tenté de redonner au théâtre son rôle d’éveilleur et de « décloisonneur ». Son spectacle, Sang Blanc, porte en lui ces rencontres et ces échanges avec une distribution qui mélange les nationalités.
Il sera un témoignage crypté (pour échapper aux censures locales). Laurence Levasseur, pour donner la parole à ces personnages réels croisés sur le terrain, et le plus souvent en souffrance, bafoués, convoque des figures antiques comme les Érinyes ou les Furies. À sa façon, en mouvement autant qu’en mots, elle se fait porte-voix des individualités que les pouvoirs négligent jusqu’à les nier.
Il y aura sur scène la figure de la Sibylle (prophétesse) face à l’allégorie de la Permanence : « la danse lorsque les mots deviennent impossibles et la débordent », explique Laurence Levasseur. À la fois hymne à l’amour, à la paix et appel à la réconciliation, son livre Sang Blanc a été édité en trois langues (français, russe et anglais) en mai 2009. "
Philippe Noisette
" Tout au long de la pièce, face à la monstruosité du duel qui se joue, et face aux démons qui la traversent, la femme cherchera refuge. Des refuges nécessaires pour ne pas tomber dans la folie, pour préserver l'ultime part d'humanité qu'elle a su sauvegarder face à l'horreur.
Un refuge physique sur les îlots séparés de la plaque.
Un refuge mental et spirituel dans sa langue mère (...) et le chant en tout dernier recours qu'elle élèvera en résistance pour ne pas sombrer... "
Laurence Levasseur
" En 2009, Laurence Levasseur m'a lu Sang Blanc et j'ai senti que que quelque chose arrivait : ses mots me transportaient dans une troisième dimension, celle de la chair et et de l'esprit entremêlés, notre plus profonde dualité ; si mes yeux ne pouvaient pleurer face à ce témoignange terrifiant, mon corps lui pleurait et hurlait à l'intérieur.
Le " cri blanc " m'envahissait. Ce fameux " cri blanc " , silencieux, qui ne sort pas, reste coincé dans la gorge au creux de nos pires cauchemars. "
Denis Lavalou
Un tanagra s'exprime. Cette magnifique danseuse nous fait grâce de sa palette de talents (écriture, déclamation, chant). Au menu : l'angoisse. Physique, mentale, métaphysique. Message reçu. Nous montrant le visage cru de la souffrance, l'artiste ridiculise nos petits soucis. Une vraie leçon de vie. Manifestement, le metteur en scène préfère le texte au geste. Pourtant, les quelques instants consacrés à la danse sont stupéfiants d'intensité, alors que les textes ont tendance à traîner, souvent redondants (aussi beaux fussent-ils). Les chants "à la kirghize " sont d'une rare perfection, pour qui a eu le bonheur de fréquenter le Caucase, et on eût souhaité les entendre en naturel plutôt que via un micro HF monophonique. Un spectacle remue-tripes, de ceux qu'on n'oublie pas. Jean-Pierre Jumez
Pas d'accord.le texte est lourd certes mais dit avec tellement de passion et de violence. le propos n'est pas Danse ou PAs DANSE mais plutôt cri de l'âme et du corps! tres belle performance,scènographie,son et création lumière
10min de danse sur 1h de spectacle. Si c'est de la danse, moi je suis le pape! [commentaire modéré]. Avec des textes répétitifs à en plus pouvoir (venant directement du livre de Laurence Levasseur, merci pour la pub), des chants faux, etc. [commentaire modéré]. Une fois la pièce terminée, on est tout simplement heureux (pour nos oreilles). A éviter absolument !
Un tanagra s'exprime. Cette magnifique danseuse nous fait grâce de sa palette de talents (écriture, déclamation, chant). Au menu : l'angoisse. Physique, mentale, métaphysique. Message reçu. Nous montrant le visage cru de la souffrance, l'artiste ridiculise nos petits soucis. Une vraie leçon de vie. Manifestement, le metteur en scène préfère le texte au geste. Pourtant, les quelques instants consacrés à la danse sont stupéfiants d'intensité, alors que les textes ont tendance à traîner, souvent redondants (aussi beaux fussent-ils). Les chants "à la kirghize " sont d'une rare perfection, pour qui a eu le bonheur de fréquenter le Caucase, et on eût souhaité les entendre en naturel plutôt que via un micro HF monophonique. Un spectacle remue-tripes, de ceux qu'on n'oublie pas. Jean-Pierre Jumez
Pas d'accord.le texte est lourd certes mais dit avec tellement de passion et de violence. le propos n'est pas Danse ou PAs DANSE mais plutôt cri de l'âme et du corps! tres belle performance,scènographie,son et création lumière
10min de danse sur 1h de spectacle. Si c'est de la danse, moi je suis le pape! [commentaire modéré]. Avec des textes répétitifs à en plus pouvoir (venant directement du livre de Laurence Levasseur, merci pour la pub), des chants faux, etc. [commentaire modéré]. Une fois la pièce terminée, on est tout simplement heureux (pour nos oreilles). A éviter absolument !
1, Place du Trocadéro 75016 Paris