« Donnons des fils difformes à la langue de Molière. » Trois poètes à moustache et mots doux, phrasé tendre ou hâté, drôle toujours, ouvrent les portes d’un bazar de textes en tous genres. Vers tous azimuts, rimés, libres ou versifiés, mots dans tous leurs états.
Virtuoses de la parole, musiciens sans instrument, ils donnent vie à une poésie audacieuse et joyeuse. Ce qu’ils racontent : eux-mêmes, depuis les balbutiements pathétiques jusqu’à la gloire suprême, « la mainmise totale sur le monde de la poésie… de l’Est parisien ».
Début des années 2000, tous trois fréquentent les scènes « slam&nsbp;», terme issu de l’anglais « chelem » ou « tournoi ». Les soirées réunissent des poètes de tous âges, tous styles. Conteurs, diseurs d’alexandrins, rappeurs ou prédicateurs. Les poètes disposent de trois minutes pour convaincre un jury désigné dans le public, sans décor ni accessoire.
Là, les trois prodiges se côtoient, s’associent et remportent les plus grands tournois. Rencontres, galères, puis lente mais inévitable ascension. Naît leur show poétique, traversé par les influences des Monty Python, les fantômes de Ol’ Dirty Bastard, Gainsbourg ou Brassens, « moustachu suprême. »
Astien, Mathurin et Ed Wood portent la moustache, comme une pointe d’ironie dans le paysage Slam, comme celle que Duchamp dessinait à la Joconde. L’un la joue romantique désillusionné, l’autre est un salace inoffensif, le troisième un décalé sensible. À eux trois, complémentaires et contradictoires, ils livrent une humanité généreuse et complète, musicale et poétique, mâtinée d’une aptitude exceptionnelle à l’autodérision.
C'est un super spectacle qui vaut vraiment le coup. On passe un excellent moment en leur compagnie. Y'a une complicité de malades entre ses trois types et un humour second dégré communicatif et classe. Ils ne se prennent pas au sérieux et putain qu'est-ce que ça fait du bien. J'y retourne dès que possible. Merci et dire que je trouvais la moustache ringard.
C'est un super spectacle qui vaut vraiment le coup. On passe un excellent moment en leur compagnie. Y'a une complicité de malades entre ses trois types et un humour second dégré communicatif et classe. Ils ne se prennent pas au sérieux et putain qu'est-ce que ça fait du bien. J'y retourne dès que possible. Merci et dire que je trouvais la moustache ringard.
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