Le laboratorium

A partir de 8 ans.

• Le spectacle

Inspiré des figures de scientifiques fous qui peuplent nos histoires d’enfants, le Professeur Illman est un savant totalement déjanté et persuadé qu’il sauvera la planète par ses découvertes. Crameur, son assistant, simplet et dévoué, se trouve malgré lui emporté dans cette aventure. En quête de l’élixir d'immortalité, ils mettent en place des expériences douteuses qu’ils testent sur des rats de laboratoire.

Le spectacle alterne entre les scènes de vie dans le laboratoire et celles, intimistes, qui ont lieu dans les cages des cobayes qui cherchent une solution pour rester en vie ou s'évader. Dans ses décisions, le professeur Illman s'en remet souvent à sa mère, dont le cerveau, vraisemblablement encore en activité, soigneusement conservé dans son bocal de formol, est parfois réactivé. Le spectacle recrée un monde loufoque dans lequel chaque personnage a la parole. Les rats comme les foetus dans les bocaux de formol, marionnettes de type mixte gaine et muppet, conversent, échafaudent des plans, chantent, vivent. Face au Professeur Illman et Crameur, ils semblent aussi réels que les humains.

Par sa construction, Le Laboratorium évoque le cinéma expressionniste, utilisant parfois, comme source de lumière, la vidéo-projection. Cet éclairage fragile et tremblotant renforce la sensation d'un film usé et de personnages archétypaux. Ici, le savant symbolise la connaissance scientifique mêlée à la perversion du pouvoir. Jusqu’où le chef, le capitaine du bateau peut-il entraîner son équipage et sur quelles certitudes va t'il se baser pour sacrifier ses « troupes » ? Ses certitudes ne sont fondées sur rien d'autre que la foi qu'il a en sa propre quête. En l'occurrence sa connaissance le placerait au-dessus des autres hommes mais son dogmatisme et ses certitudes le placent en dessous, aveuglé qu'il est par la folie qui le gagne.

• La presse

« C’est un petit bijoux. Décor, mise en scène, lumière et son, comédiens et marionnettes… tout est soigné à la perfection et recèle des trésors d’inventivité et de poésie. Dans un laboratoire qui n’est pas sans rappeler celui du Docteur Frankenstein, le professeur Illman et son assistant Crameur cherchent un antidote à la mort. Sous le regard désolé d’avortons enfermés dans des bocaux de formol, ils expérimentent leurs vaccins sur de pauvres rats, victimes de la folie des deux hommes. Mais c’est sans compter sur le désespoir et la solidarité de ces petits rongeurs. Réquisitoire contre les savants fous et les dictateurs de tous poils, le spectacle qui emprunte au cinéma expressionniste, aborde les rapports tumultueux de la science et du pouvoir. Avec efficacité et subtilité. A découvrir dès huit ans. » La Vie

« Un Frankenstein déjanté » L’hebdo du Vendredi

« La Compagnie Succursale 101 signe une concluante expérience avec un Laroratorium entremêlant avec bonheur plusieurs disciplines artistiques, citadelles à la fois ludiques et fantastique, royaume des enfants et leur imagination enfiévrée s’exprimant dans les contreforts de leurs rêves » L’union