Les Bodin's - Bienvenue à la capitale

Rat des villes et rat des champs
Note d'intention
La presse

• Rat des villes et rat des champs

Après 50 ans passés dans les jupons de sa mère, Christian Bodin a enfin trouvé chaussure à son pied, en la personne de Claudine sa voisine, la cantinière de l’école du village. Sitôt marié, le jeune couple s’installe chez la mère de Christian, Maria Bodin, 87 ans, le quart de ses dents et un caractère en acier trempé…

Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, jusqu’au jour où Claudine, lasse de la vie à la campagne et surtout de la cohabitation étouffante avec sa terrible belle-mère, décide d’entraîner son mari Christian à Paris pour une nouvelle vie… Maria, se sentant trahie, se fâche à mort avec son unique fils.

Cinq années ont passé lorsque Christian décide de renouer avec sa mère par le biais d’une émission télévisée : « Y’a qu’la vérité qui peut pas plaire à tout le monde ». Maria ouvrira t’elle le rideau ?

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• Note d'intention

De nos jours, la désertification des campagnes est une triste réalité. Elle contraint souvent les jeunes à quitter leur terre natale pour trouver du travail en ville. Issus nous-mêmes d’un milieu rural, nous sommes touchés par ce phénomène de société et avons souhaité en faire le thème principal de notre spectacle. Nos personnages de Maria et Christian Bodin (un couple campagnard mère-fils) cristallisent à eux seuls les tracas, les drames mais aussi les avantages que peut engendrer cette confrontation ville / campagne.

Placer ces personnages et leur regard plein de bon sens dans un milieu urbain qui de prime abord peut leur paraître hostile, nous a semblé très révélateur. Même si la faculté d’adaptation est l’une des principales qualités de l’espèce humaine, force est de constater que le déracinement conduit souvent à la souffrance et la souffrance à la perte de repère. Nous avons donc là les ingrédients d’une situation dramatique riche.

Quant à la construction du spectacle, notamment d’un point de vue scénographique, elle nous a conduit à entremêler théâtre vivant et séquences filmées. La vidéo est utilisée avec parcimonie et de manière très variée. Tout d’abord et de façon simple, elle sert de décor, symbolisant tantôt différents lieux de la capitale, tantôt le studio du fils, une maternité ou encore un plateau télé.

De plus, par cette vidéo nous entraînons le spectateur dans des flashes back éclairs de la vie des personnages centraux du spectacle, nous permettant de comprendre leurs attitudes et leurs réactions face aux situations qu’ils traversent. Enfin, et plus subtilement encore, elle nous introduira discrètement dans l’imaginaire des protagonistes de la pièce, faisant office de « stéthoscope cérébral ». Le spectateur s’apercevra ainsi en temps réel, de ce que pensent les personnages et de ce qu’ils éprouvent intimement.

Etant à la fois, créateurs des personnages, auteurs de leurs dialogues et leurs metteurs en scène depuis plusieurs années, nous pensions tout connaître d’eux. Encore une fois ils nous ont surpris. En effet, sur scène, dans des situations nouvelles et toujours plus décalées, les Bodin’s mère-fils deviennent de véritables entités, n’obéissant qu’à elles-mêmes.

A chaque séance de travail une nouvelle page de leur histoire s’écrit, rendant leurs aventures inépuisables et universelles.

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• La presse

« La vidéo permet des incursions dans la pensée des personnages, des flash-back ou peut servir le décor avec des projections vidéo. La bande son est importante aussi. » Raphaëlle Brenuchon, La Nouvelle République, 17 février 2006

« Bien qu’hilarant, le portrait du monde rural présenté ici n’est pas démuni d’une certaine émotion. Mes personnages, sous leurs attitudes grotesques, sont au final très attachants. » Y.P., Le Messager, 13 novembre 2003

« Le « couple » le plus fou de l’année a su imposer un style et un ton qui font merveille. Il parvient même à nous émouvoir au milieu de fous rires. » Garçons !, 30 janvier 2002

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