Dès 5 ans
Il était une fois deux amis bossus qui ne se quittaient jamais et se promenaient souvent ensemble dans la forêt. Un jour, l’un d’eux se perd ; débouchant sur une clairière à la nuit tombée, il rencontre un Grand Sorcier qui lui apprend le « chant des métamorphoses ». Pour le récompenser d’avoir su répéter après lui le chant rituel : « tous les jeudis, tous les vendredis, tous les samedis », le Grand Sorcier lui tranche sa bosse d’où s’échappent des centaines d’oiseaux. De retour au village, il retrouve son ami en pleurs et lui explique comment il pourrait lui aussi être délivré de sa bosse qui lui vaut tant de moqueries. Mais le second bossu réussira-t-il à s’en débarrasser ? Et si la bosse des bossus avait quelque chose à voir avec la lune ? …
Contes, légendes et mythes d’ici et d’ailleurs ont toujours occupé une part essentielle dans les mises en scène de Richard Demarcy qui, avec sa compagnie le Naïf Théâtre, réinvente un théâtre en liberté où règnent la fantaisie, l’imaginaire et le jeu, le réel et le fantastique…
« Richard Demarcy crée une fable absolument réjouissante, interprétée avec talent, où le merveilleux le dispute à l'humour. » Francçoise Sabatier-Morel, Télérama Sortir TTT
« Dans le brassage des mythes et légendes, des cultures et des musiques venues du sud, une célébration à la fois joyeuse et grave du respect de la différence et de l’amitié. » La Croix
« Superbe métaphore tirée d’un conte portugais. » Télérama
« Un spectacle de théâtre à l’état pur qui nous plonge dans un savoureux climat d’étrangeté. » Figaroscope
Deux bossus cordonniers sont très amis. Lors d’une promenade en forêt, ils partent à la recherche d’un gros scarabée et se perdent à la nuit tombée.
Le premier bossu débouche sur une clairière et rencontre un Grand Sorcier… Ce dernier lui explique qu’à l’origine, la lune était la bosse d’un bossu. Un jour, un enfant lui a tâché sa bosse avec de la confiture et vexé le bossu s’est éloigné en lançant sa bosse dans le ciel, ce qui explique que la lune ait des tâches… Il lui apprend le « chant des métamorphoses » qui se termine par la formule « Tous les jeudis, tous les vendredis, tous les samedis ! » et pour le récompenser d’avoir su chanter avec lui, il lui coupe à coups de hache sa bosse d’où s’échappent des centaines d’oiseaux…
De retour au village, il retrouve en pleurs son ami qui le croyait perdu à jamais dans la forêt. Il lui raconte comment il faut s’y prendre pour être délivré de sa bosse. Mais le second bossu se trompe dans la formule et Grand Sorcier le punit en lui ajoutant une seconde bosse.
Le premier bossu qui a perdu sa bosse essaie de l’aider en lui redressant sa seconde bosse pour le rendre méconnaissable. Le second bossu se rend alors dans la forêt et cette fois-ci réussit l’épreuve – de justesse ! – et se voit débarrassé, comme son ami, de ses deux bosses.
Tout est bien qui finit bien. Les deux anciens bossus se promènent à nouveau dans la forêt et rencontrent un petit scarabée : ils partent à sa recherche et se donnent rendezvous au grand carrefour si jamais ils venaient à se perdre…
Contes, légendes et mythes d’ici et d’ailleurs ont toujours occupé une part essentielle dans les mises en scène de Richard Demarcy qui, avec sa compagnie le Naïf Théâtre, réinvente un théâtre en liberté où règnent la fantaisie, l’imaginaire et le jeu, le réel et le fantastique…
Richard Demarcy propose une mise en scène énigmatique mêlant réel et fantastique, quotidien et merveilleux. Le comédien en fait vivre à lui tout seul, tous les personnages dans une sorte de cérémonial peuplé d’étranges figurines et de petits objets. Des images fortes surgissent, des idées naissent, portées non seulement par le corps, les gestes et la voix de l’acteur, mais aussi par les formes, les matières, les couleurs des objets, la musique.
Si le jour du jeudi
Tu me suis encore
Je te ferai carpe dans l’étang
Poisson dans l’océan
Aigle dans le vent
Si le jour du vendredi
Il t ‘a fait carpe dans l’étang
Je te ferai pêcheur pêchant
Et tu pêcheras la carpe dans l’étang
Et le poisson dans l’océan.
Si le jour du samedi
Tu me suis encore
Je te ferai rose dans un vert pré
Je prendrai la forme du jardinier
Et cueillerai la rose sur le rosier.
Et si tu me suis encore,
Tous les jeudis,
Tous les vendredis
Tous les samedis
Je te ferai nuage en plein ciel,
Nuage blanc,
Etoile du firmament.
Tous les jeudis, tous les vendredis,
tous les samedis !
13, rue du général Guillaumat 75015 Paris