Inventivité débridée et virtuosité
Historique
La presse
Nés de la rencontre entre plasticiens et musiciens de conservatoire, Les Joueurs de Biques sont devenus en presque dix ans les savants bricoleurs de la nouvelle chanson française. Leurs outils : des guitares bien sûr, contrebasse, clarinette, mais aussi une batterie de boites à chapeaux, des jouets, des bruitages de cafetière, de moto ou de bulldozer.
Leur univers : un enchevêtrement de philosophie amusée, de folie douce et de poésie précieuse à la gloire de notre dérisoire quotidien. Tout ça sur des rythmes contrastés : les slows sont débridés, les sambas bousculées, es swings tordus et les valses dérapent...
Passant de la fantaisie la plus délirante aux sentiments les plus touchants, Les Joueurs de Biques jouent à être tout à la fois poètes, chansonniers, pitres, cabotins, rockers, crooners, et autres chanteurs de charme.
Des chansons que l'on découvre tout en douceur sur leur 3ème album Les Cadeaux, et qui se dévoilent sur scène dans un bouillon d'énergie et de fantaisie. Sans discrimination de genres, de styles ou d'intrigues, leurs chansons gambadent sur des airs qu'on oublie pas de sitôt (des milliers de français les fredonnent déjà sous la douche…).
Ils sont les nouveaux lauréats du Prix Chapeau Bas de la chanson (novembre 2004).
Avec :
Thierry Chadeville (chant, guitare),
Patrick Girot (batterie de boites à chapeaux, bongos mous, bruitages),
Francis Perdreau (contrebasse),
Loïc Royer (clarinette, banjo).
Issus des Beaux-Arts de Dijon, Les Joueurs de Biques réalisent leurs premières "performances" musicales au milieu des années 90. Vrai-faux groupe de musique, ils convient les spectateurs à des "concerts-rappels" (concert d'une même chanson en rappel) et à des petits-déjeuners-concerts. Leur intention est déjà à cette époque, de créer une complicité avec le public en l'intégrant dans la représentation.
Rapidement pris à leur propre jeu, on les demande pour des premières parties de groupes tels que Les Têtes Raides, La Tordue, Pascal Comelade… et enregistrent deux albums tout en continuant parallèlement leurs activités de plasticiens.
En 2001, ils décident de se consacrer entièrement à la chanson et auto-produisent leur troisième album : Les Cadeaux.
En 2002, ils sont sélectionnés pour la compilation : Chansons du Bout de la Nuit (Wagram Music) au coté de Thomas Fersen, Philippe Léotard, Les Têtes Raides, la Tordue, Les Ogres de Barback, Les Casses-Pipes…, avec leur chanson : Les Beaux Prétentieux. Ils participent au festival des Eurockéennes de Belfort (lauréat du tremplin Bourgogne).
Discographie :
Les Dents du Bonheur, 1997
Entre l’Art et la Variété, 1998
Les Cadeaux, 2001 (diffusé par L’Autre Distribution)
" Une musique suave et légère, fraîche et revigorante… les textes tantôt coquins, tantôt réalistes se mélangent subtilement à des mélodies qui vous font swinguer la moelle épinière. Bonne humeur garantie toute la journée en écoutant ça dès le matin. Plus efficace et plus économique qu'un cachet effervescent de vitamines ! " Z'icmu Magazine, janvier 2001
" Les cinq musiciens des Joueurs de Biques, distillent une chanson en français, aux couleurs jazz, mais aussi tzigane ou yiddish. On retrouve sur leur troisième album, 15 chansons mises en valeur grâce à une orchestration multiple (guitare, contrebasse, accordéon, batterie, clarinette, ukulele, charango). Les Joueurs de Biques retranscrivent leurs humeurs et leur vie en musique un peu à la manière de Paris Combo. " Nouvelle Vague, David Bérénoche, mars 2001
" Les commerces auront bien du mal à étiqueter les JDB, un groupe à chanteurs multiples et au style particulier, dans lequel on retrouve, par exemple et pêle-mêle, la truculence du verbe de Georges Brassens, des traits d'humour apparentés à ceux de Bobby Lapointe et un brin de poésie calme dont était capable Serge Gainsbourg. " Le Bien Public, Christophe Querry 1998
" "biques" comme la déformation médiatico-orale de "Bic" (au choix les rasoirs ou les stylos), à l'époque où trois étudiants des Beaux Arts de Dijon inventaient le concept de chansons jetables, sorte d'easy-listening à la française à coups de xylophone, de boîtes à meuh et de batteries en carton… Trois albums plus loin, leurs mélodies sont toujours aussi ludiques et légères mais aucune n'est partie à la corbeille, tant leurs mots se posent comme d'authentiques poèmes à la gloire de notre dérisoire quotidien. " Festival Les Nuits de Champagne, Jérémy Pinquer, octobre 2001
" Si au fil de la représentation les applaudissements vont crescendo, c'est surtout parce que les spectateurs entrent dans le jeu. Convertis qu'ils sont par l'ambiance, ils font ripaille de bons mots, de phrases bien senties. Les mélodies aux rythmes rapides ou saccadés alternent avec le bonheur des sonorités tantôt déconcertantes, tantôt surprenantes, mais toujours généreuses et flatteuses pour l'oreille. " Le Bien Public, juin 1998
" Les chanteurs-acteurs-bruiteurs maintiennent une complicité permanente avec le public. Ce dernier reste sous le charme… " Le Bien Public, novembre 1998
15, rue des Blancs Manteaux 75004 Paris