Après leur premier spectacle A voix et à vapeur les Versatiles revisitent à leur façon Les Misérables devenus pour l'occasion Les Miséreuses. Cette adaptation cyclonique de Hugo évoque le mal être de personnages en proie à des destins forcément tragiques qu'ils n'ont pas choisis et qui commencent méchamment à les indisposer.
L'un voudrait trouver l'amour, l'autre rêve de l'an 2000, certains ne supportent plus d'être des personnages secondaires, bref une joyeuse cacophonie théâtro-varietale (ne cherchez pas, ce terme n'existe pas encore) quelque part entre Hugo et Hugues Auffray, où se croisent une trentaine de personnages prêts à tout pour quitter les pages dans lesquelles on les a couchés sans même une quatrième de couverture.
Un spectacle 100% dix neuvième, entièrement écrit à la plume d'oie, elle-même nourrie au grain et élevée en plein air.
Après avoir vu ce spectacle, Victor Hugo a dit : « Si vous ne riez pas en voyant les Miséreuses, c'est que vous êtes mort » D'ailleurs, il n'a pas ri, c'est dire…
Après leur tout premier spectacle « A Voix et à Vapeur » qui narrait les vicissitudes de la vie gay tout en prenant joyeusement à rebrousse-poil poncifs et clichés éculés , les 3 Versatiles, ne pouvant guère se reproduire entre eux, ont pris la courageuse décision d’augmenter leur effectif de 25 pour cent. Aujourd’hui les 3 Versatiles sont désormais 4, comme le furent en leur temps certains mousquetaires de la cour du roi Louis XIII.
De ce fait, et à l’heure de choisir une œuvre à revisiter pour leur prochain spectacle, il eût été somme toute logique qu’ils optassent alors pour le roman d’Alexandre Dumas père évoqué ci-dessus.
Que Nenni ! Car la facilité d’esprit et l’association d’idée trop simpliste ne sont pas l’apanage de nos Versatiles. Au quartet emperruqué de nos épéistes portant si bien la cape, nos quatre hommes ont préféré les quatre tomes du chef d’œuvre de la littérature réaliste du XIX siècle : Les Misérables.
Alors quoi ! une version de plus dans l’océano nox des adaptations scéniques et musicales du roman le plus lu des Français.
Que nenni bis ! Car cette nouvelle adaptation évoque le mal être de personnages, non pas à la recherche de leur auteur, mais en proie à des destins forcément tragiques qu’ils n’ont pas choisi et qui commence méchamment à les indisposer grââve.
L’un voudrait trouver l’amour, l’autre rêve de l’an 2 000, d’autres ne supportent plus d’être des personnages secondaires, bref une joyeuse cacophonie théâtro-varietale (ne cherchez pas ce terme n’existe pas encore) quelque part entre Hugo et Hugues Auffray, ou se croisent une trentaine de personnages prêts à tout pour quitter les pages dans lesquelles on les a couchés sans même une quatrième de couverture.
80, Allée Darius Milhaud 75019 Paris