Les jambes à son cou

le 2 avril 2003

Les jambes à son cou

Des ombres passent, la lumière vacille, les corps se transforment. La nouvelle création de la Compagnie Wood-Delaporte propose un univers onirique où démesure, étrangeté situations absurdes, loufoqueries vont se mêler pour aborder le monde autrement que par les mots.

Le corps bousculé dans sa forme
Métamorphoses des corps en ombres
Les mots

A partir de 5 ans. La nouvelle création de la compagnie Wood Delaporte propose un univers onirique et ludique où démesure, étrangeté, situations absurdes, loufoqueries se mêlent pour aborder le monde autrement que par les mots. Le corps est au centre de ce spectacle : corps transformé, fragmenté, dissocié, corps ludique qui associe objets et images.

Le corps bousculé dans sa forme

Les deux complices se démultiplient et se transforment en :

- personnages ronds : avec des rondeurs transformant la morphologie, accentuant les formes ;

- personnages à quatre bras : en référence au Sorcier de Magritte : au bout des bras, quatre mains nourrissent une seule bouche, très utiles pour combler la gourmandise, l’appétit et le jeu de la multiplicité ;

- personnage sans corps : dont seule la tête sort d’un grand sac, il est traîné sur scène par une personnage tranquille ; la bande son très gaie dédramatise la situation ;

- personnages objets : les corps s’imbriquent dans des objets, deviennent corps-table, corps-chaise…

- personnages encombrés d’objets : une grande pile de tasses à café dans une main, l’un des personnages va-t-il arriver à bon port, surtout si l’autre veut absolument les placer ailleurs ?

- personnages hybrides : un corps d’homme ou de femme et une tête d’animal : entre le mythe et la bande dessinée.

Métamorphoses des corps en ombres

Les corps vont se transformer en ombres gigantesques à l’aide de petites lampes tenues à la main ; ces lampes, placées à différents endroits, éclaireront certains détails qui font la singularité du corps : le nombril, le haut de la cuisse, l’épaule, un œil. Et en projection, des diapositives de petits moments intimes seront dévoilés : emmêlement de mains, de pieds, d’épaules qui se rejoignent, de visages accolés.

Ces fragments de corps, comme un puzzle inajustable, font penser à des sculptures et à l’univers de « L’évidence éternelle » de Magritte qui présente le corps comme une multiplicité éclatée, fragmentaire et fragmentée.

Les mots

Les situations sur scène sont inventées à partir de proverbes liés au corps et connus de tous comme « avoir le cœur sur la main », « éclater de rire », « donner sa langue au chat », « en avoir plein le dos », « avoir les yeux plus gros que le ventre », « vivre sur un grand pied » ; ainsi qu’à partir de paroles d’enfants et de petites histoires imaginées par des adultes de tous âges en réponse à des questions telles « Que feriez-vous si vous aviez le bras long ? », « Avez-vous déjà eu le coup de foudre ? », « Etes-vous dans votre assiette aujourd’hui ? »

Interprètes et chorégraphes dans diverses compagnies de danse contemporaine, Charlotte Delaporte et Edwige Wood se sont rencontrées en 1992, date à laquelle elles commencent

un travail d’écriture chorégraphique pour la compagnie Manège. Après Il ne faut pas confondre les dromadaires avec les chameaux présenté au Théâtre Dunois la saison dernière, c’est le deuxième spectacle qu’elles adressent au jeune public.

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Informations pratiques

Compiègne - Espace Jean Legendre

place Briet Daubigny 60200 Compiègne

Spectacle terminé depuis le mercredi 2 avril 2003

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