Théâtre musical à partir de 6 ans.
Des aventures fantastiques
Un récit merveilleux
Un Orient magnifique et féerique
Il y a 1200 ans environ, Shéhérazade raconta dans les contes des Mille et une nuits cette histoire peu banale et riche d’enseignement, au calife de Bagdad.
« Il était une fois un porteur d’eau nommé Sindbad, qui traînait son pesant chargement. Transpirant et accablé de chaleur, il arriva près d’une splendide bâtisse de marbre, le palais de Sindbad le marin. « Nous portons le même prénom » dit-il tout haut, « mais lui, il est riche, puissant et respecté, tandis que moi je suis Sindbad le porteur d’eau, malheureux et sans un sou. » Ces paroles furent rapportées à Sindbad le marin. Celui-ci le fit chercher et après lui avoir proposé de se reposer et de prendre un bain il fut assis à la table de Sindbad le marin.
Sindbad le marin était un vieillard au visage creusé par la vie et aux yeux pétillants d’intelligence, il dit en se tournant vers ses invités : « Les gens pensent que j’ai obtenu ma fortune et mon bonheur sans aucune fatigue et sans danger. Mais tout ce que je possède, je l’ai acquis après des années de luttes et de sacrifices. Maintenant que je suis vieux, je profite des fruits de mon travail. J’ai fait sept voyages incroyables en mer et je dois à mon courage et à ma détermination d’avoir réussi à m’enrichir intellectuellement, spirituellement et financièrement. Laissez-moi vous les conter. »
Sindbad le marin lui proposa de lui conter, au cours de sept journées, les sept voyages remplis d'aventures fantastiques qui ont fait sa richesse. Sindbab le porteur d’eau se dit tout heureux d’entendre le récit de ses voyages peu communs. »
Ainsi parla Shéhérazade, au calife de Bagdad.
Si le merveilleux se mêle au récit de périples comme les marchands musulmans du haut Moyen-Âge pouvaient en faire dans l'Océan Indien, certains épisodes ne sont pas sans évoquer l'Odyssée : après avoir fait naufrage, le héros aborde sur des îles. Mais il échappe toujours aux dangers et aux sortilèges, et regagne les rives de son pays, couvert d'or et de pierres précieuses.
Après chaque conte, le porteur d’eau comprend un peu mieux son interlocuteur et, tirant parti des dons de celui-ci, il finira par s'enrichir à son tour, sur le plan financier mais aussi sur le plan spirituel, philosophique qu’en terme de richesses humaines.
Lors de ces sept voyages, Sindbad découvrira le monde, l’argent, la connaissance et l’amitié. Ces épreuves sont autant de parcours initiatiques et philosophiques où l’apprentissage d'un certain nombre de valeurs de vie seront appréhendées par Sindbad, et dont il saura tirer les enseignements.
Il s’agit d’un spectacle avec quatre ou comédiens et une vingtaine de marionnettes. Un vaisseau sera symboliquement « échoué » sur scène qui servira autant de décors pour les scènes de comédiens que de castelet pour le jeu des marionnettes.
Lors des scènes de narrations, le décor pourra s’ouvrir pour laisser apparaître un espace, type salon des milles et une nuits, qui sera celui de Sindbad lorsqu’il racontera son histoire. C’est dans le bateau et au-dessus que les aventures seront jouées par les marionnettes.
L’ambiance sera celle d’un rêve, d’un conte qui devra emmener le spectateur dans un Orient magnifique et féerique.
Par la compagnie Le Théâtre en Pointe.
13, rue du général Guillaumat 75015 Paris