Victime d'un écart spatio-temporel entre son corps d'enfant et ses cheveux de mamie, Ludivine a appris à composer avec des décalages.
Malgré un manque flagrant d’expression sur son visage et un jeu minimaliste, elle livre sans retenue son parcours chahuté de la timidité vers l'extraversion. Elle dépeint sa vision du monde avec une plume incisive et utilise de l'acide caustique pour dissoudre ses maux avec des mots. Un délicat mélange d'absurdité, cynisme, tendresse et légèreté...
41, rue de Trévise 75009 Paris